Bienvenue sur ma newsletter “Les Pépites de Romain”. Je m’appelle Romain Bastide, je suis coach mental de champions. Entre deux coachings, je vous partage mes réflexions 💡 et mes dernières trouvailles 💌 : performance, concentration, quête de flow, créativité, hypnose, préparation mentale, remises en question, sport de haut niveau, entrepreneuriat…
Quand j’étais jeune.
J’adorais cette série tv : Extrême Limite.
Ça vous dit quelque chose ?
Attendez (PAUSE) petit aparté avant de commencer, sinon je vais oublier.
C’est marrant en écrivant « quand j’étais jeune » ça vient de faire tilt dans ma tête.
Mais dîtes-moi, à quel moment de la vie on n’est plus jeune ?
A quel moment tu deviens tes parents ?
Y’a un âge limite, un seuil précis, une date de péremption quelque part ?
Quand j’étais jeune, mes parents et les parents de mes amis, je les voyais comme des parents.
J’avais limite de la peine pour eux en me disant qu’ils étaient vieux.
Même ceux qui faisaient des efforts (trop) pour faire jeune.
Mais maintenant que je suis largement parent (x3), je ne me vois toujours pas comme un parent.
Je me dis que c’est pas pareil.
Est-ce que nos parents quand on était jeune se considéraient comme des parents ?
Ou comme des jeunes dans un corps de parents.
Vous voyez ce que je veux dire ?
Faudrait poser la question à ses parents.
Papa si tu m’entends ?
Papa, papaoutai ?
Ok aparté terminé (PLAY), désolé pour ce faux départ, je me sens jeune et je ne serai jamais vieux, même quand je serai vieux.
Je continuerai à me sentir libre dans ma tête.
Au pire je demanderai des conseils à Max (pas le fou mais celui qui sait voler, vous l’avez vu ?).
Donc quand j’étais beaucoup plus jeune j’adorais cette série : Extrême Limite.
Toujours plus loin, plus fort, plus vite, jusqu’au bout de l’extrême limite.
Je vous remets le générique
Pour le coup ça a pris un petit coup de vieux !
Chaque fois que je regardais cette série, j’étais tout émoustillé.
Tout ce que j’aimais en concentré.
Du sport à volonté, de la nature, des amitiés, de la compétition, des histoires d’amour, du dépassement de soi.
La belle vie quoi.
Enfin celle qui me fait vibrer.
Vous êtes comment vous niveau vibrations, content de votre vie ?
C’est important de vibrer non ?
Surtout quand on sait que notre corps, c’est que des vibrations.
J’avais souvent entendu cette histoire que le corps humain est à 99,9999% composé de vide.
J’en ai fait l’expérience directe pendant ma retraite Vipassana en 2015.
Vipassana c’est un peu comme ma série Extrême Limite sauf c’est que de la méditation et du coup :
Pas de sport - tu as le droit de rien faire d’autre que de méditer.
Pas vraiment de nature - tu passes 12h par jour pendant 10 jours dans une salle qui sent le poney.
Pas d’amitiés - tu n’as pas le droit de faire de gestes, de parler ou de regarder les autres dans les yeux - pas trop un problème pour moi ça.
Pas de compétition - enfin si carrément moi je l’ai pris comme un challenge, y’avait pas moyen que j’abandonne, alors que j’ai eu des douleurs de dingue à mes petits genoux.
Pas d’histoires d’amour - les hommes et les femmes sont séparés donc même pas moyen d’avoir un petit crush pendant le séjour.
Et du dépassement de soi oui ça y’en avait (comme la pomme, oui y’en a aussi). Vipassana c’est un peu le Iron Man de la méditation.
Que de la méditation, 12h par jour à observer les sensations dans ton corps de la tête aux pieds, et des pieds à la tête.
Equanimousssssllly. Patientllllllly. Diligentlyyyyy comme dirait ce bon vieux Goenka (le mec qui a repris la méthode originale créée par Bouddha et qui l’a transmise dans le monde entier).
Un jour pendant le stage, j’ai eu une révélation (et ma lumière fut).
Alors que je devais être à la 43e minute de la 7e heure du 6e jour (faut savoir que c’était mission impossible pour moi pendant les 10 jours de ne pas faire le compte à rebours, j’étais prisonnier du temps).
D’un coup d’un seul, tout mon corps est devenu comme un grosse bouteille de Perrier.
Mais sans la bouteille, juste les bulles dedans qui font psshiiittttt.
Juste des vibrations.
Que de l’énergie.
Les premières secondes, c’était vraiment extraordinaire comme sensation.
Tu es au dessus de ton corps qui n’existe plus vraiment.
C’est un truc de maboul (comme le docteur).
Mais très vite, tu te rends compte de l’expérience que tu es en train de vivre.
Enfin je dis « tu » mais je devrais dire « je » me rends compte, vous vous étiez pas là.
On ne se connaissait pas encore.
Oui toi aussi qui lit discretos ma pépite au bureau en faisant croire qu’il est sur un dossier chaud !
J’étais seul dans ma tête.
Même si pendant le stage, tu te rends compte que tu n’es pas vraiment seul dans ta tête.
Tu as plein de visiteurs qui passent te voir, pleins de flashs, c’est la fête à Neuneu (au cerveau).
Donc oui je disais, très vite tu te fais rattraper par la patrouille et tu as la trouille.
Et là je me mets à paniquer.
Je suis sorti de mon corps.
Je n’ai plus de corps.
Je ne suis plus rien.
Je suis tout.
Je suis toi.
Dans le même bermuda.
C’est l’amour.
C’est l’amour mais moi je panique.
Je suis obligé d’ouvrir les yeux.
Stop on rallume la lumière c’est pas drôle.
J’ai un besoin immédiat de checker que mon corps est encore là.
Mon coeur bat à 192.
Pfffiououuuuuu.
I’m back.
But who’s back.
Who Am I ?
Vaste question.
Je suis sur le dossier, dès que je sais qui je suis avec un grand JE, je vous dirai, avec un petit je.
Extrême Limite.
Un peu la métaphore de ma vie.
J’ai ce besoin de me sentir en vie.
De sentir une évidence.
Un appel, un élan.
J’ai besoin de gagner, de progresser, d’apprendre, de comprendre.
De faire mon intéressant.
C’est plus fort que moi.
Et je déteste quand on est plus fort que moi.
Je me suis créé un job sur mesure où j’aide des champions et des championnes à briller.
A croire en eux.
A s’autoriser à rêver.
A ne pas se mettre de limites.
A se détacher du regard des autres pour offrir au monde leur génie.
A se sentir en vie.
Mais plus j’avance, plus je me rends compte qu’il y a aussi un MAIS.
C’est important dans le jeu de la vie de trouver ce qui nous anime, ce qui nous stimule.
Se connaitre, connaitre son système de valeurs et organiser sa vie autour de cela.
C’est la base.
Mais (pour moi) c’est aussi une addiction de vouloir vibrer à tout prix.
Je suis un peu comme un chien truffier un peu foufou qui cherche partout.
Depuis tout petit je suis en recherche, je suis comme vous, un chercheur d’or.
Mais voilà je crois que ma plus grande Pépite of all time, c’est de se rendre compte qu’il n’y a rien à chercher.
Rien à trouver.
Tout est déjà là.
L’or est déjà en moi.
L’or est déjà devant moi (pas Sainclair).
Je suis de l’or (pas Jacques).
Nous sommes de l’or en barre.
La vie est une mine d’or, mais elle n’existe qu’ici et maintenant.
Alors voilà il est temps de se rappeler de chanter la vie, de danser la vie.
Aimez-vous et prenez soin de vous mes chercheurs d’or.
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