Bienvenue sur ma newsletter “Les Pépites de Romain”. Je m’appelle Romain Bastide, je suis coach mental de champions. Entre deux coachings, je vous partage mes réflexions 💡 et mes dernières trouvailles…
Salut les Chercheurs d’or.
Aujourd’hui c’est la prise de la Bastide !
On va parler de révolution.
Don't you know. They're talkin' 'bout a revolution. Don't you know. You better run, run, run, run, run, run, run, run, run, run, run, run…
Mais tout d’abord le sommaire de cette Pépite.
Blablablabla
Blablablabla
Blablablabla
Vous pensez vraiment que je suis capable de faire des sommaires ?
C’est pas un Ted talk c’est une Pépite !
Une Pépite ça ne se prévoit pas.
Ce n’est pas une dissertation un samedi matin en prépa HEC (quel bad).
C’est pas le plan stratégique en 5 étapes de votre morning meeting d’équipe (quel bad ?).
Une pépite c’est une pépite.
Ça vient quand ça a envie de venir.
Ça prévient pas.
Une pépite reste libre.
On ne peut pas la contrôler.
Une pépite est vivante.
Une pépite ne s’invente pas une vie.
Alors c’est parti.
Parlons de révolution.
On est tous des révolutionnaires dans l’âme non ?
On n’a pas envie de se faire imposer des choses (surtout par sa femme ou son mari).
On ne supporte pas l’injustice (surtout au volant quand on se fait griller la priorité à droite).
On ne supporte pas les privilèges (surtout si ce sont les autres qui les ont).
On est prêt à se battre pour nos droits (surtout quand on sait se battre).
Mais à vrai dire c’est quoi faire une révolution ?
Je vous sors la définition du Robert (pas Pires ⚽) :
Changement très important dans la société, dans l'histoire.
Ensemble des évènements historiques qui ont lieu lorsqu'un groupe renverse le régime en place et que des changements profonds se produisent dans la société.
Jusqu’ici tout le monde me suit.
Qui ne s’est pas fumé un gros pétard avec le béret de Che Guevara sur la tête ?
Viva la revolución !
Mais dans le Robert (c’est pas Zizou lui non plus) ce n’est que la 2e partie de la définition.
La seconde partie est la suivante :
Retour périodique d'un astre à un point de son orbite ; mouvement de cet astre ; temps qu'il met à parcourir son orbite.
Rotation complète d'un corps mobile autour de son axe.
Du coup le sens premier d’être en révolution c’est pas de foutre le bordel à la récré.
C’est de tourner en rond.
Oui tourner en rond.
Être en révolution, c’est se bouger les fesses pour se mettre en mouvement et retourner à la case départ.
Déjà vu ?
Et quand est-ce qu’on fait ça ?
Souvent malheureusement…
Je reprends.
Souvent, pour ne pas dire tout le temps, on est en révolution.
On tourne en boucle.
Et on a tous son sujet de prédilection.
Un truc sur lequel on a envie de bouger, de changer, d’évoluer, de franchir un cap (que dis-je un cap 👃…).
C’est quoi votre truc à vous ?
Moi j’en ai plusieurs mais c’est trop intime.
J’imagine que vous aussi.
En général on n’est pas très fier du truc sur lequel on est en révolution.
On se juge, on se déteste, on n’a pas une super estime de soi quand on pense à ce sujet.
Si tu es en train de lire et tu te dis : de quoi il parle ? J’ai pas de sujet moi ! Quand je décide d’un truc, j’avance et j’y arrive.
Si tu te dis ça, tu es soit le champion ou la championne du monde de la vie toutes catégories confondues.
La vie glisse sur toi.
Tu glisses sur la vie.
Donc soit tu es ce grand champion et tant mieux pour toi.
Soit tu es comme la majorité d’entre nous et tu te mens à toi-même.
Tu ne vois même pas que tu tournes en rond (demande à ta femme ou ton mari ou ton chien ils te diront).
Ou peut-être tu n’as pas envie de voir et c’est ok.
La question que j’ai envie de poser c’est pourquoi on tourne en rond ?
Je vous propose plusieurs pistes possibles.
J’ai même fait un petit plan pour ne pas se perdre.
Piste verte : parce que c’est plus confortable.
En effet c’est toujours plus simple et plus facile de faire comme d’habitude.
Notre cerveau, notre corps, fonctionnent par habitude et ils n’ont aucune raison de faire autrement s’ils n’ont pas une bonne raison.
La base de la glisse pour arrêter de tourner en rond c’est donc d’avoir une vraie raison fondamentale profonde de vouloir que ça change.
Quelque chose qui nous touche au plus profond de notre être.
Quelque chose qui fait vibrer et nourrit nos valeurs hautes.
Si le projet est juste de se priver de quelque chose et bien c’est pas gagné gagné.
Il nous faut de la couleur, de l’amour de la joie, du désir, de l’envie, de l’inspiration.
Pour se réveiller le matin et faire comprendre à nos petits récepteurs cellulaires de prendre, d’imprimer et d’exprimer le nouveau message (en nous puis vers l’extérieur).
Pour incarner l’identité du nouveau nous.
Piste bleue : parce que notre cerveau perçoit plus d’inconvénients que de bénéfices à changer.
On est devenu plus à l’aise et on cruise sur la piste verte.
Mais c’est toujours pas ça.
On continue à faire des sorties de piste.
C’est moins flagrant mais on est toujours en révolution.
C’est frustrant.
Notre cerveau nous joue des tours.
On croit qu’il nous joue des tours.
Parce que notre cerveau il fait ce qui est bon pour nous.
Donc si notre fidèle serviteur continue à faire ça, c’est qu’il perçoit plus d’inconvénients que de bénéfices à changer.
Pour glisser sur la piste bleue on peut donc rééquilibrer nos perceptions (conscientes et inconscientes) en listant tous les avantages de changer.
Et aussi tous les inconvénients de ne pas changer.
Jusqu’à avoir un bilan comptable neutre.
Et que le cerveau se dise : ok let’s go !
Piste jaune (je sais ça existe pas mais j’avais trop de pistes) : parce qu’on a peur d’être jugé, critiqué, abandonné par nos proches.
C’est plus subtile mais on a tous vécu cela non ?
On a décidé de changer.
On sait pourquoi.
On sait que c’est bon pour nous.
C’est clair, limpide, évident.
Mais pas pour tout le monde.
Certaines personnes de notre entourage ne voient pas d’un très bon oeil ce changement de cap.
Et se mettent à nous critiquer.
Ils se sentent attaqués.
Et là c’est le drame.
On pensait être soutenu.
On devient le vilain petit canard.
C’est dur, très dur.
Surtout quand on est sensible…
On dit et se dit qu’on s’en fout de ce que les gens pensent.
Mais la vérité c’est que cela nous affecte.
Alors on doute.
Et viendra le moment où peut-être on fera marche arrière.
Revolution again !
Pfff c’est pas possible quelle galère.
Et là on se met à entendre Céline Dion nous hurler dans les oreilles “on ne change passssss”.
Retour à la case départ.
Mais on est pas si mal, on est au chaud, on est chez nous.
Ou pas.
Piste rouge : parce qu’on ne prend pas de notes.
Pour changer et franchir un cap.
On a besoin d’être clair sur le projet, d’avoir fait comprendre à notre cerveau que c’était bon pour nous, et d’arriver à passer outre des remarques de nos proches pas très contents (pour l’instant).
Je dis pour l’instant parce que nos proches, c’est comme notre cerveau, ils nous veulent que du bien.
Ou alors ce ne sont pas / plus des proches et c’est une bonne opportunité de faire le ménage (allez bye bye tu prends tes clics tes clacs et tu te tailles).
Oui pour l’instant, car si nos proches nous voient nous transformer et s’épanouir, ils finiront par se dire qu’en fait c’est super.
Peut-être même que ça leur donnera des idées, des envies de bouger sur leur truc à eux.
Ou pas et c’est parfait aussi.
Je reprends le fil de ma piste rouge.
Pour ne pas se casser la gueule sur la piste rouge, une suggestion pépitesque c’est de prendre des notes.
De documenter.
De s’observer (pas que le nombril) tous les jours pour voir.
Se faire un petit carnet de route.
Et comme ça par petite touche on va réussir à changer.
C’est ultra efficace.
Sinon très vite on oublie, on passe à autre chose, on revient dans son petit canapé confortable.
Voici un exemple de notes
Lundi 26 septembre 2022 - 7h15. Je me réveille et tout de suite je ressens une boule d’angoisse dans le ventre. J’allume mécaniquement mon portable. Je suis à l’affut. Je m’en rends compte. Je pose le portable et je prends 1 minutes pour moi. Je ferme les yeux, je respire, je m’imagine que je me sens bien. Je ressens du soulagement.
Mardi 27 septembre 2022 - 14h17. Je viens de recevoir un appel de Francis. Quelle brèle celui-là ! Ça fait trois fois que je lui explique un truc, il dit qu’il gère mais il gère que dalle. J’ai envie de le défoncer. J’ai pas su garder mon calme au téléphone. C’est pas très malin, je m’en veux. J’avais dit que plus jamais je m’énerverai. Pfff c’est moi la brèle. STOP allez j’arrête ça sert à rien. Je me pardonne, je m’accepte comme je suis (mais si j’aimerais bien ne plus être comme ça). C’est ok je vais envoyer un message à Francis pour m’excuser. Et je ferai mieux la prochaine fois. Hmmmm j’ai toujours envie de le défoncer. C’est ok. Same player shoot again.
Prendre des notes, c’est pas forcément trouver une solution à tout.
Mais c’est s’entrainer à voir ce qui se joue.
Revoir le replay de nos films inconscients.
Le changement se fait par incréments (pas de Bourgogne) même si on aimerait bien un coup de baguette magique.
Good job.
Piste noire : parce qu’on s’épuise.
Le changement c’est fatiguant.
La vie est pleine de paradoxes.
Quand on a trop envie de changer on peut se brûler les ailes.
C’est devenu trop important pour nous.
Dès lors (pas Jacques ni celle de la maison du café) on se déteste encore plus de ne pas y arriver.
On a l’impression d’être le/la seul.e à tourner en rond.
On s’est créé une nouvelle obsession (on peut relire la Pépite sur les pensées de merde).
On mange la queue de notre serpent.
Pour s’en sortir il faut faire tomber notre rêve de changement de son piédestal.
En listant cette fois-ci tous les inconvénients de réussir ce changement.
Cela parait dangereux mais c’est hyper important d’avoir conscience du prix à payer.
Pour équilibrer nos perceptions.
Et arrêter de croire que ce sera mieux si on change.
Qu’on doit changer, que ça doit se passer, sinon on est une merde.
Non on ne doit rien du tout.
Et tout est équilibré dans la vie.
Il y a autant d’avantages que d’inconvénients à changer ou ne pas changer.
C’est neutre.
Le seul risque en faisant ça (voir le prix à payer) c’est de ne plus avoir envie de réaliser ce rêve ou de changer.
Mais c’est parfait on aura gagné du temps.
Parce que c’est pas notre rêve, ce n’est pas notre objectif.
C’est celui de quelqu’un d’autre (papa ? maman ?).
Donc on reprend notre pouvoir.
Soit on a encore profondément envie de changer malgré le prix à payer.
C’est parfait cela vient du coeur alors on fonce, on va jouer au jeu de la vie.
Soit on a plus envie et c’est l’opportunité de creuser plus profond.
Et se poser la question : qu’est-ce que je veux vraiment ?
Piste olympique : parce qu’on est con.
Si après toutes ces Pépites tu n’arrives toujours pas à changer.
Je ne peux rien pour toi, c’est que tu es con.
Et quand on est con on est con.
On peut rien faire pour toi.
Reste comme tu es.
Ça t’énerve que je dise ça ?
C’est bien si ça t’énerve.
Peut-être que ça t’énerve pas assez d’ailleurs.
Bouge tes fesses et arrête de te trouver des excuses.
Moi aussi je t’aime.
Moi aussi je m’aime (souvent je me parle à moi-même dans ces Pépites).
Voilà pour aujourd’hui.
J’espère que cette Pépite vous donnera du grain à moudre et que vous en ferez de l’or (pas Sinclair).
Si vous avez lu cette pépite jusqu’au bout c’est que vous êtes des vrais chercheurs d’or !
Merci pour votre soutien.
J'attends vos réactions, vos commentaires, vos suggestions, vous pouvez m'écrire sur Instagram ou par email rombastide@gmail.com.
J’adore vous lire.
From Lisbon 🇵🇹 with Love ❤️,
Romain
PS : toutes les newsletters précédentes se trouvent ici dans le Coffre Fort.