Bienvenue sur ma newsletter “Les Pépites de Romain”. Je m’appelle Romain Bastide, je suis coach mental de champions. Entre deux coachings, je vous partage mes réflexions 💡 et mes dernières trouvailles…
Salut les chercheurs d’or.
J’espère que vous êtes en forme.
En forme de quoi je sais pas.
Mais une forme qui vous inspire et vous envie d’être en vie comme dirait ma soeur Marie (pas la vierge, l’autre).
Aujourd’hui je vais vous parler de votre tolérance au bonheur.
C’est parti.
Quand j’étais enfant je rêvais de gagner Roland Garros.
Tous les jours je m’entrainais contre le mur comme un acharné.
Je me faisais des films.
Balle de match.
Romain à table !
Romainnnnn à table !
J’arrive je termine mon match.
Je me concentre.
Je ressens la pression.
Le soleil brille.
Le court Philippe Chatrier est plein à craquer.
Mes supporters français ont du mal à se contenir.
L’arbitre « silence svp les joueurs sont prêts ».
Je respire profondément.
Je visualise la zone où je veux servir.
J’entends le public désormais silencieux qui retient son souffle.
Allez c’est parti, j’engage.
Et dans la foulée je monte au filet comme Stefan Edberg.
Bam, Service volée gagnante.
« Jeu set et match Romain Bastide ».
Vamosssssss !
Romain à tableeeeeeeee !
Oh c’est bon j’arrive.
J’avais des posters de Tennis Magazine partout dans ma chambre.
J’étais un vrai passionné.
J’avais le tennis dans le sang.
Rien ne pouvait m’arrêter.
A 10 ans je gagnais tous les tournois d’Ile de France.
D’ailleurs, merci à ma mère de m’avoir emmené partout, entre les entrainements et les matchs à répétition (je réalise maintenant à quel point ça devait être pénible de faire ces conduites, moi qui me plaint le matin de perdre 30 min pour conduire les enfants à l’école).
A 11 ans on m’avait repéré (et ouais), et je devais rentrer en sport études.
Les choses sérieuses allaient commencer.
J’étais tout excité.
Mais 2 semaines avant la rentrée c’est le drame.
Je suis gardien de but au foot dans le jardin avec des copains.
Et sur un coup franc type Olive & Tom (ils sont toujours en forme) je me casse le bras en deux.
Fin du rêve.
Pas de sport études, ce sera études études.
Suis défait.
Toute ma jeunesse j’ai grandi avec cette sensation que je ne méritais pas de réaliser mes rêves.
Je trouvais toujours un moyen de me blesser.
Pareil en amour.
Je me rappelle au collège on avait le voyage de l’association sportive (l’AS pour les intimes).
C’était les vacances de rêve : que du sport au soleil, des copains et la possibilité sur un malentendu de conclure avec mon amoureuse.
Et bam 1 semaine avant, je tombe sur mon poignet au handball 🤾♀️ nouvelle fracture du bras.
Comme Jean-Claude Duss, je n’aurai pas l’occasion de conclure.
Je trouvais toujours un moyen de me saboter (hmmm mince je sais plus on dit saboter ou saborder ??? j’ai la flemme de vérifier).
Pareil pour les études.
En sortant du lycée, j’avais un super dossier de 1er de la classe pour intégrer les meilleures prépas parisiennes.
Je sais toujours pas comment c’est possible, mais j’ai rempli le dossier à l’envers.
J’ai mis mon choix de prépa no 1 en dernier et inversement.
Au lieu d’intégrer Henri IV, je me suis retrouvé dans une prépa de seconde zone (Gérard VI).
Bref.
J’ai toujours eu cet arrière goût dans la bouche.
J’ai mis beaucoup de temps à m’en rendre compte.
Que j’avais cette putain de croyance de merde que je ne méritais pas d’être complètement heureux.
Encore aujourd’hui cela vient parfois hanter ma vie.
Tout va bien, ça va trop bien.
Hmmm c’est pas normal.
Du coup une partie de moi attend la bad news.
Je la guette.
Heureusement, même si je ne suis pas encore un expert Kung Fu Panda en la matière mais j’ai beaucoup progressé.
Normal on est des Chercheurs d’Or, on progresse.
J’imagine que mon histoire résonne avec certains d’entre vous.
Donc la question c’est ok Mr Pépite t’es sympa mais comment on fait ?
Ok ok j’arrive.
Deux secondes.
Vous devenez exigeants dis-donc !
Alors le plus important (in my not so humble opinion), c’est de prendre conscience.
Oui parce que tout ce que je vous raconte là, je ne m’en rendais pas compte à l’époque.
J’étais dans mon film, perdu et aspiré par mon histoire.
Aujourd’hui j’ai appris à être un peu plus que le personnage de mon film.
Je suis aussi spectateur attentif de ce film : je peux voir ce qui se joue.
Je peux décortiquer chaque moment.
Me voir en train de faire, en train de penser (ça marche aussi en voiture, pas qu’en train).
Je peux apprendre à me connaitre, moi et mes patterns, moi et mes croyances.
A ce stade ce qui est primordial c’est de s’observer sans juger.
D’observer avec équanimité comme dirait mon pote Guenka.
Sans se dire pffff je suis pathétique.
L’observation sans jugement c’est vraiment le marteau du chercheur d’or.
Enfin non pas le marteau plutôt le truc pour faire le tri, l’espèce de bassine panier.
L’observation sans jugement permet de discerner, de prendre conscience des choses.
Encore une fois, on ne peut pas changer quelque chose dont on a pas conscience.
Pour progresser dans notre entreprise de déminage, on peut aussi envoyer de l’amour au petit enfant à l’intérieur de nous.
Celui qui n’a pas eu le droit d’aller à son sport études et son voyage d’AS.
On peut le serrer fort dans ses bras.
Comme on le ferait avec son propre enfant.
Et lui envoyer de l’amour inconditionnel.
De l’amour comme s’il en pleuvait.
Et sentir que ça fait du bien.
Beaucoup de bien.
Si on s’autorise à le faire vraiment…
Parfait.
Next on peut se rendre compte qu’on a aussi le pouvoir d’être le réalisateur du film.
Je peux décider et changer ce qui se joue si ça ne me plait pas.
Je peux même décider de changer l’identité de mon personnage principal.
Mais pour ça il faut bosser, répéter son texte devant le miroir.
Avant je faisais du mur, maintenant je fais du miroir…
Incarner son personnage.
Aimer son personnage.
Devenir ce personnage jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de personnage.
Être cette personne qui s’autorise à être pleinement heureux.
Sans compromis.
Sans culpabilité.
Sans contrefaçon (même si tu es une fille).
Sans se tirer une balle dans le pied.
Sentir comment je me sens quand je m’autorise à être pleinement heureux.
Imaginer jusqu’à ce que cela devienne réel.
C’est un entrainement de champions.
Un fitness mental et émotionnel.
Une transformation cellulaire progressive.
Une nouvelle norme qui s’installe dans notre subconscient.
Romain ne se fera pas en un jour et Florence non plus (une lectrice).
Une autre chose importante (in my very humble opinion) pour progresser c’est d’en vouloir à personne.
Ce serait trop facile de dire, ah c’est la faute de papa et maman…
Pas de victimisation chez les champions.
Je prends mon pouvoir de réalisateur.
Who are you ?
I am a champion
Cette vidéo bien ricaine me fait bien marrer.
Who am I ? I’m a champion !
Voilà mes champions chercheurs d’or.
Prenez soin de vous et des autres.
Vous êtes parfaits comme vous êtes.
Suivez votre coeur pour augmenter votre tolérance au bonheur !
Merci pour votre soutien.
J'attends vos réactions, vos commentaires, vos suggestions, vous pouvez m'écrire sur Instagram ou par email rombastide@gmail.com.
J’adore vous lire.
From Lisbon 🇵🇹 with Love ❤️,
Romain
PS : toutes les newsletters précédentes se trouvent ici dans le Coffre Fort.