Bienvenue sur ma newsletter “Les Pépites de Romain”. Je m’appelle Romain Bastide, je suis coach mental de champions. Entre deux coachings, je vous partage mes réflexions 💡 et mes dernières trouvailles…
Salut mes chercheurs d’or préférés.
J’espère que vous allez bien et que vous nagez dans le sens du courant.
Vous le savez peut-être ou peut-être pas, mais j’ai 3 passions dans la vie :
Le padel
Le coaching
La spiritualité
Et biensur ma femme et mes enfants, mais c’est plus qu’une passion, c’est ma vie !
En ce qui concerne ma quête spirituelle, cela fait maintenant 15 ans que je passe des heures et des heures et des heures à lire, regarder, pratiquer, méditer.
Si j’étais seul, je crois que je pourrais facilement vivre dans un monastère au Tibet. Je serais au top.
Enfin non, avant je leur demanderai de construire un terrain de padel, pour jouer avec mes potes moines à la pause (la fameuse moinopause).
J’écrirai une Pépite sur ce sujet, mais aujourd’hui j’ai envie de parler d’autre chose. De ma 2e passion : le coaching.
Avec du recul, je me rends compte de la chance que j’ai d’avoir réussi à construire mon identité de coach.
De vivre de ma passion, d’apprendre tous les jours, de rencontrer des personnes inspirantes, d’avoir du temps libre pour mes autres passions, pour ma famille, d’être libre.
Même si la liberté, j’ai découvert aussi sur le chemin, que c’était avant tout dans la tête.
On peut être libre en prison, et emprisonné en liberté.
Alors parlons coaching. Le Coaching c’est un art.
Un peu comme Jiro avec ses sushis (si vous avez jamais vu ce documentaire foncez), le coaching est un art qui se vit et se peaufine pendant des années et des années.
C’est un jeu à long terme qui se vit dans l’instant présent.
Aujourd’hui je vais vous parler de cet art, en posant des questions.
Ce sont des questions qu’on me pose souvent.
Ou des questions que j’aurais aimé qu’on me pose mais qu’on ne me pose jamais :)
Je me dis que cela peut vous intéresser. Que ce soit en tant que coaché, en tant que coach ou manager, ou en tant que curieux, ou en tant que rien après tout.
Parfois cela ne fait pas de mal d’être rien du tout.
1 - Qu’est-ce que le “cadre de coaching” ?
C’est sans doute la chose la plus importante dans le coaching. Sans cadre, un coaching sera toujours fragile et monté sur pilotis. Parfois en voulant aller trop vite ou par peur de perdre quelque chose ou par manque d’experience ou peut bacler son cadre. Si on fait ça, on se tire une balle dans 2 pieds, celle du coach et du coaché.
Poser le cadre c’est définir ensemble sur quoi on va travailler (les objectifs), pendant combien de temps, à quelle fréquence, et pour quel tarif.
Poser le cadre c’est aussi comme dans n’importe quelle association, une sorte de pacte d’associés entre le coach et le coaché dans lequel on exprime ce qui est important pour l’un ou l’autre.
Mais aussi les engagements respectifs.
Comme par exemple l’importance d’être à l’heure aux rdvs.
Ou la confidentialité.
Ou simplement le fait de s’engager à jouer le jeu à 100% et être le plus sincère possible.
Plus on prend de temps pour définir ce cadre en amont, plus le travail sera solide ensuite.
Aussi, il est fort possible que comme dans toute association ou mariage, le cadre se retrouve fragilisé pendant la durée du coaching. Les choses bougent, tout évolue en permanence. Il faudra alors avoir le courage et la lucidité d’en parler et de re-clarifier ce qui a besoin d’être clarifié.
Au delà du coaching je suis vraiment convaincu que la plupart des noeuds au cerveau que l’on se fait, viennent de cadres mal posés ou fragilisés.
Je vous défie de prendre les 3 choses qui vous prennent le plus le choux 🥬 en ce moment, et vous verrez que dedans il y a au moins un cadre fragile. Isn’t it ?
Allez à nous de recadrer plutôt que de subir !
2- Peut-on coacher des amis ?
On me pose souvent cette question. Il n’y a pas de réponse universelle. Comme tout, cela présente des avantages et des inconvénients. Personnellement ça ne me pose aucun souci pendant les sessions. Je suis focus et j’oublie que je connais la personne. Mon objectif est d’être, sans arrière pensée, sans stratégie mentale. Juste être. C’est un bon exercice en tant que coach.
C’est ma croyance, mais je crois que tout ce que l’on pense savoir sur l’autre ou sur la vie n’a aucune utilité dans le coaching. C’est cette notion d’esprit du débutant. Comme Jiro qui fait ses sushis. Tu repars de 0 à chaque sushi même si tu en déjà fait des milliers. Et c’est le meilleur service que tu peux rendre à un ami : lui créer un espace de coaching sacré dans lequel tout n’est pas joué d’avance (il aura d’ailleurs moins de sushis). Un espace dans lequel il va pouvoir se révéler à lui-même. Un espace dans lequel tout est possible. Le coaching n’est pas une conversation entre potes, c’est un processus intense de transformation. Un processus dans lequel en tant que coach, tu n’existes pas vraiment, tu es juste là pour aider la personne à clarifier. A y voir clair dans l’eau de son lac.
Au final, peut-on coacher des amis, je dirais que ce n’est pas la question. La question c’est plutôt est-ce que les feux sont au vert ? Est-ce que en tant que coach et en tant que coaché il y a un vrai “coaching match” ? Et que les deux ont envie d’y aller ? Même si ça fait peur. Tu le sens et tu le sais quand les choses sont fluides. Ou quand elles ne le sont pas. Et by the way si elles ne le sont pas, ça ne sert à rien de se raconter des histoires.
3- Quel est le juste prix d’un coaching ?
Question pas évidente. Tout dépend du contexte comme souvent.
Du point de vue du coaché je dirais que ça dépend du retour sur investissement potentiel perçu. Mais déjà si tu perçois le coaching comme un coût et pas comme un investissement, alors c’est mal barré. On n’a pas tous l’habitude d’investir sur soi. Pour certains ça va être très challenging d’investir X euros sur eux alors qu’ils dépensent 10 fois X euros en conneries et objets inutiles (inutiles de mon point de vue mais pas dans leur système de valeurs à eux). Et pour d’autres c’est juste normal. En ce qui me concerne, je peux décider d’investir dans un coaching à plusieurs dizaines de milliers d’euros très rapidement. Mais je vais avoir beaucoup de mal à faire le paiement pour acheter un canapé ou une lampe. Et pourtant ce canapé aura une grande utilité dans ma vie, mais mon système nerveux ne la perçoit pas, et ne voit ce canapé que comme un coût.
Du point de vue de coach, quel est le juste prix pour vendre ses services ? On touche ici à une question que j’adore. Et la réponse se joue au niveau de l’épigénétique. En fonction de tes habitudes cellulaires, ton rapport à l’argent peut être très différent. Et tu vas avoir du mal à facturer tes services. Ton cerveau et ton corps feront souvent un refus d’obstacle au moment de dire combien tu factures. “Euh moi combien euh ah hmmm et bien c’est…” Je suis assez convaincu que ce moment est un turning point dans la relation de coaching. Consciemment ou inconsciemment le coaché va tester le coach quand il pose cette question. Tu te retrouves sous le feu des projecteurs, c’est la maitresse qui te dit “au tableau !”. Ce moment en dit long sur plein de choses. Notamment sur ta vision du coaching. Si tu penses que c’est toi qu’on juge, il va falloir avoir une sacrée confiance et estime de soi pour donner ton tarif sans osciller.
Pour ma part je n’ai aucun problème à facturer mes services. Mais surtout je sais que je ne suis pas sur le grill. Personne n’est au tableau. Il n’y a rien à vendre et personne à convaincre. Il y a juste à découvrir si on est fait pour travailler ensemble. Et je suis très conscient que mon offre / tarif ne conviendra pas à tout le monde.
4- Un coach doit-il être parfait pour être crédible ?
C’est la question qui m’est venue en rédigeant la réponse d’avant. C’est pas une question qu’on me pose. Mais plus une question que je me suis souvent posée. Et je dirais oui et non.
Oui car c’est important d’être exemplaire. D’être congruent. D’appliquer à soi-même les choses que l’on partage. De faire aussi un travail sur soi. D’être coaché aussi. Un coach qui n’est pas ou n’est jamais coaché se prend peut-être un peu trop pour Dieu. Tiens et pour revenir à la question d’avant, comment veux-tu que les gens investissent pour travailler avec toi, alors que toi-même tu n’es pas foutu d’investir sur toi. C’est un peu une arnaque non ? Mais attention l’arnaque marche aussi dans l’autre sens. Les coachs qui disent à tous les coachs de se faire coacher pour pouvoir les coacher (souvent parce qu’ils ont jamais réussi à avoir des vrais clients par ailleurs). Bref. Chacun doit faire preuve de discernement.
Donc oui c’est important d’être exemplaire. Tu ne seras jamais parfait mais tu peux être exemplaire. Et parfois cela passera aussi par la vulnérabilité. Partager ses contradictions et sa part d’ombre à son coaché peut être un acte extrêmement fort et courageux. Qui fera du bien à tout le monde. Car vivre aussi dans le fantasme que certaines personnes sont parfaites est un bon leurre. Je crois que la sagesse (d’après les sages), c’est de voir l’ombre et la lumière en soi et dans l’autre, et de s’accepter et s’aimer. Et d’avoir envie (ou pas) de faire un bout de chemin ensemble.
5- Le coaching c’est mieux en présentiel, visio ou tel ?
J’en ai parlé récemment dans un post Linkedin. Donc je vais m’auto-citer si ça vous dérange pas…
Quand je me suis lancé dans le coaching, j’avais beaucoup de croyances.
Notamment celle qu’un bon coaching ne pouvait se faire qu’en présentiel.
Mes mentors et formateurs m’avaient mis cela dans la tête : pour bien coacher, il faut être dans la même pièce, sentir l’énergie de la personne, décoder le moindre de ses mouvements, sa posture etc.
Comme je suis un bon élève je me suis tout de suite créer un “studio de coaching” dans lequel je recevais mes clients.
Je me souviens que de temps en temps, certains clients ne pouvaient pas se déplacer donc on faisait la session en visio. J’étais pas très content. A l’époque, j’utilisais encore Skype c’était la préhistoire.
Quand je faisais les sessions en visio j’avais toujours cette croyance en fond sonore, que c’était moins bien, moins puissant qu’en présentiel.
Puis un jour le COVID est arrivé (juste après Zorro).
On s’est retrouvé tous enfermés, confinés. Au début c’était la panique : “c’est la misère je vais perdre tous mes clients.”
Puis par la force des choses, je me suis retrouvé à coacher tout le monde sur Zoom. C’était pas prévu mais très vite, j’y ai pris goût. Et ma croyance a changé. Je me suis même rendu compte que je préférais… C’est plus facile pour moi de me concentrer et d’être totalement présent en Zoom. Que d’être assis dans une pièce avec une personne.
C’est trop d’informations à la fois pour mon petit cerveau d’extra-sensible. Et ce que je préfère par dessus tout : faire mes coachings au téléphone sans voir la personne. Je me sens au top de mon art. A travers la voix, en étant à l’aveugle, je me concentre comme un sommelier qui déguste un grand vin. J’entends des notes de musique, je ressens des variations dans mon corps, je me laisse guider par mon intuition. J’adore !
Donc j’ai pas de réponse à cette question. Chacun trouvera le mode qui lui convient le mieux. Et le luxe peut être de mixer les différents formats non ?
6- Comment vivre (et non survivre) du coaching ?
Bonne question. Je n’ai pas les chiffres exacts mais je pense que la réalité du monde du coaching, c’est un peu comme le monde du cinéma. C’est facile de devenir comédien ou coach du jour au lendemain. Parce que tu as des dispositions pour ça. Parce que tu en as marre de ton job. Parce que tu veux sauver le monde. Mais c’est une autre d’histoire de devenir coach ou comédien professionnel. Quand je dis professionnel, j’entend que cela paye tes factures et ton lifestyle.
Quand j’ai fait ma petite enquête avant de me lancer dans le coaching, je me suis vite aperçu que parmi les coachs tu avais plusieurs catégories :
Les coachs bénévoles qui passent leur temps à coacher tout le monde mais n’arrivent pas à se faire payer.
Les coachs amateurs qui ont des clients mais pas assez pour payer les factures. Soit par choix car c’est juste un projet sur le côté. Soit parce qu’ils sont en train de construire leur activité. Soit simplement parce qu’ils galèrent.
Les coachs overbooked qui bossent 24/24, sont super successful, gagnent bien leur vie mais sont en burnout et complètement esclaves de leur job et de leurs clients.
Les coachs à succès qui ont les clients qu’ils veulent, facturent un tarif qui les honorent et ont une vie équilibrée avec du temps libre.
Vous avez vite compris de qui je me suis inspiré. J’ai commencé à scanner qui étaient les coachs de la dernière catégorie en France et à l’étranger. Et je me suis créé ma propre épigénétique. Mon environnement virtuel de champions. J’ai appris et je continue à apprendre d’eux. Par tous les moyens possibles. Et par la force des choses, leur normalité est devenue la mienne.
Pour moi la formule gagnante ressemble à ça : passer le plus de temps possible à coacher. Se former mais pas trop non plus, juste cibler les bonnes formations et les bons outils qui nous inspirent et qui aident les gens à se transformer. Définir une offre de coaching qui nous ressemble, en gros le coaching qu’on rêverait d’avoir pour nous. Passer son temps à rencontrer des gens, leur rendre service en les coachant une fois ou même deux. Et si il y a match Tinder du coaching : leur proposer son offre, sans attentes et en étant ok de se prendre un non. Avoir confiance et conscience que construire un business de coaching passe par se prendre beaucoup de vents. Mais que ces vents n’ont rien de personnel. Ce sont plein de petites graines semées. Qui un jour peut-être et pas forcément sous la forme attendue, donneront quelque chose. Ou pas. Mais dans tous les cas tu as rendu service.
Je crois que la chose la plus importante c’est de voir le coaching comme un jeu à long terme. Plus tu es patient, plus ça va vite. Je pourrai écrire 15 newsletters là-dessus mais voilà l’idée.
7- Quelle est la durée idéale d’un coaching ?
Tout est possible, de mon expèrience plus c’est long, plus c’est moyen. Je parle ici de la durée d’une session. Pour moi une session sera vraiment efficace et life changing si elle cadrée. Comme une mission. Tu crées un ordre de mission ensemble et tu te donnes 60 minutes pour avancer le plus loin possible. Pour reposer le cadre (et oui encore le cadre), j’aime bien poser cette question (d’un de mes mentors Rich Litvin) : comment je peux t’aider aujourd’hui ?
C’est un exercice en soi, en tant que coaché de se poser cette question. Si le coaching pouvait me servir à quelque chose de vraiment utile maintenant ce serait quoi ? Souvent le mental produit pleins de réponses qui “sonnent bien” mais ce n’est pas vraiment la priorité. C’est là que l’intuition toque à la porte et nous suggère le vrai sujet. Rien que d’arriver à clarifier cela et l’exprimer c’est une réussite et un pas en avant.
Donc oui 60 minutes je trouve que c’est une durée idéale : 15 minutes pour cadrer, 30 minutes de coaching intense et 15 minutes de feedback et focus sur les prochains pas.
Et pour la durée de l’ensemble du coaching, j’ai choisi dès ma première année d’exercice de proposer essentiellement des contrats d’un an. Et ce pour plusieurs raisons : déjà c’est le format qui m’enthousiasme le plus. Je me dis qu’un an c’est un vrai bout de chemin dans lequel tu vivras le 4 saisons du coaching. Cela laisse le temps à la transformation de se faire et de passer au travers des différentes crises. Et bizarrement plus tu donnes du temps, plus ça s’accélère. Le coaché comprend aussi que c’est un jeu de long terme et qu’il n’est pas là pour avoir un quick fix ou se réparer de quoi que ce soit. Mais pour co-construire son nouveau projet de vie et sa nouvelle identité. Aussi avoir des contrats longs te donne une vraie visibilité et sécurité en tant que coach.
8- Qu’est-ce qui fait le succès d’un coaching ?
Avant de répondre à cette question on peut se poser une autre question : comment sait-on si un coaching est un succès ou pas ? Bon je dirais qu’on le sait, ça se voit, ça se sent, si le coaching a un impact et aide une personne à se transformer. Après cela peut être utile de fixer des critères de mesure objectifs du changement. Car c’est humain, on a une forte tendance à oublier comment on était avant. C’est aussi pour cela que j’encourage tous mes coachés à se créer un carnet de coaching dans lequel ils pourront prendre des notes. Et documenter leur évolution. C’est fondamental.
Après c’est possible que parfois les choses soient moins évidentes. Surtout au sein même d’une session. Tu peux sortir d’une session de coaching en te disant “hmmm j’ai pas aimé cette heure, ça m’a servi à rien, il m’a gavé…” Mais au final ce sera peut-être cette heure de coaching qui aura le plus d’impact sur toi. On ne sait pas. C’est ici qu’il faut faire confiance dans le processus. Et aussi en tant que coach, parfois on a l’impression d’avoir été nul, d’être passé à côté de la session. On sent que le coaché n’est pas très content, et qu’il remet même en question la pertinence du coaching. Ce sont des moments très importants dans un coaching. Avec l’expèrience on apprend à faire confiance et on reste en posture, confiant, aligné. Et toujours en gardant en tête que nous ne sommes pas sur le grill. Le coach doit aussi s’appliquer ses propres accords Toltèques et ne rien prendre personnellement.
Donc revenons à la question initiale, le succès d’un coaching ? Il y a évidemment plein d’ingrédients qui vont contribuer au succès. Mais si je devais en choisir un seul, je dirais que cela tient essentiellement à la qualité d’engagement du coaché. Se faire coacher n’est pas une posture passive. C’est une conquête, une reconquête de soi. Le coach n’est qu’un miroir. Et le coaching est une fenêtre ouverte vers le changement. Mais peu importe les compétences du coach, l’ouverture de la fenêtre dépendra essentiellement de l’implication du coaché. De sa volonté profonde de trouver les réponses en soi. De se remettre en question. D’être vulnérable. Je sais par exemple en ce qui me concerne que j’ai fait tourner en rond pas mal de coachs et de coachings. Parce qu’en tant que coaché j’étais toujours dans la posture de vouloir plaire, de montrer que j’étais le premier de classe. Je n’osais pas être complètement vulnérable. Un jour, je me suis fait attraper par un coach dans un séminaire auquel je participais. Je me souviens c’était violent mais tellement vrai. Je passais mon temps à faire le beau, à vouloir sauver et coacher tout le monde. Mais j’étais incapable de m’ouvrir. Je donnais rien. Il m’a fait ouvrir les yeux et depuis je profite à fond de tous mes coachings.
Une question que j’aime bien poser à mes futurs coachés potentiels c’est « explique moi comment tu vas t’y prendre pour saboter notre coaching ? » Cette question surprend mais les réponses sont vraiment précieuses. Et cela permet ensuite de renforcer notre cadre en se mettant d’accord et en donnant à l’autorisation au coach de recadrer si il perçoit que le coaché rentre dans ce pattern.
9- Quel est le bon moment pour se faire coacher ?
C’est assez marrant, en fonction des personnes tu vas avoir 2 comportements symétriquement opposés.
Tu as celle qui va te solliciter quand elle est en mode panique. Il se passe un évènement déclencheur dans sa vie et elle sent l’appel de passer l’appel.
Et tu as celle qui va attendre que ce soit le « bon moment ». Qui veut se faire coacher quand elle a la bande passante pour le faire. Qui veut être prête pour commencer le coaching.
Donc au final je ne crois pas qu’il y ai de bon ou de mauvais moment pour se faire coacher.
Globalement pour se faire coacher il faut avoir un besoin, une envie, un élan. Cela ne peut pas être juste par curiosité ou juste parce que se faire coacher est à la mode.
Et c’est normal que ça fasse un peu peur. Si ce n’est pas le cas c’est pas bon signe. Quand tu es sur le point de te faire coacher tu dois sentir un mélange d’enthousiasme et de peur.
10- Quelle est la meilleure formation pour devenir coach ?
C’est une question que les futurs coachs me posent souvent. Mon point de vue est que la meilleur formation pour devenir coach est de coacher ! Mais bien sur il ne faut pas faire n’importe quoi. En ce sens je trouve que c’est important de recevoir les enseignements traditionnels du coaching. Ceux enseignés dans toutes les écoles de France et de Navarre. On y apprend les bases du coaching, créer le cadre, poser des questions de qualités, se calibrer à son client, reformuler, définir des objectifs mesurables etc.
Ensuite ta meilleure formation c’est aussi celle de ton expèrience professionnelle et personnelle. Non pas pour se mettre en posture de « je connais tout et je t’explique ». Mais plutôt pour être plus à même de comprendre ce que vit la personne en face de toi. En ce qui me concerne le fait d’avoir passé 10 ans dans une banque d’investissement, d’être marié et père de 3 enfants, d’avoir monté et planté une startup, d’avoir pratiqué plusieurs sports à un certain niveau et de continuer avec le padel rentrent dans ma formation de coach. Dans ma capacité à entendre les problématiques de l’autre.
Après tu peux aussi avoir 0 expèrience et être un très bon coach, parce que tu es doué pour ça. Tu sais écouter les gens, repérer les signaux, poser les bonnes questions au moments. Ma femme par exemple est naturellement douée pour ça, et elle n’a pas fait 43 formations de coaching.
Donc formation classique + expèrience de vie et je compléterai par se former sur des outils ou des méthodes qui sortent des sentiers battus. Pour aider les gens à se transformer et pas rester en surface.
Bon je me rend compte que j’ai pas écrit une Pépite mais un Roman. Si vous êtes encore ici avec moi c’est que le sujet vous intéresse. J’ai posé 10 questions mais j’en ai plein d’autres.
Partagez-moi vos réactions et vos questions, je me ferai un plaisir d’y répondre.
Si vous voulez que je vous coache, on peut en discuter faites-moi signe don’t be shy.
Si vous êtes coach et que vous chercher un mentor et un petit groupe de coachs motivés, j’ai un format à vous proposer faites-moi signe aussi.
Il en suffira d’un, un matin… Un matin tout tranquille et serein?
Prenez soin de vous et soyez-vous mêmes !
J'attends vos réactions, vos commentaires, vos suggestions, vous pouvez m'écrire sur Instagram ou par email rombastide@gmail.com.
J’adore vous lire.
From Lisbon 🇵🇹 with Love ❤️,
Romain
PS : toutes les newsletters précédentes se trouvent ici dans le Coffre Fort.