Bienvenue sur ma newsletter “Les Pépites de Romain”. Je m’appelle Romain Bastide, je suis coach mental de champions. Entre deux coachings, je vous partage mes réflexions 💡 et mes dernières trouvailles…
Salut les Chercheurs d’Or.
Avant de commencer, je vous partage une information publicitaire.
Vous le savez peut-être, j’ai créé un programme digital qui s’appelle Upgrade©, et il y a 3 bonnes raisons de le faire :
Pour se réinventer, et transiter vers sa prochaine étape professionnelle.
Pour sortir de la spirale de l’épuisement, et retrouver de la bande passante.
Pour briser son plafond de verre, et franchir son prochain palier.
Dans ces 3 cas précis, le programme est une merveille.
Et je vous propose de vous rembourser, SI vous faites le programme en entier, et que vous n’êtes pas satisfait (no questions asked).
Voilà après cette petite intro très intéressée, je vous propose de basculer dans le délire de ma dernière Pépite.
Vous êtes prêt ?
Parlons sensibilité, et plus précisément d’hypersensibilité.
C’est pas tous les jours coton d’être soi, même quand on a l’haleine fraîche.
Entrée en matière avec un triple jeu de mots de matière.
Oui, ce n’est pas tous les jours facile, tout ne tient qu’à un fil.
Surtout quand tu entends beaucoup de bruit pour rien (hommage à Shakespeare).
Ou qu’une odeur anodine (pas de Rothschild), peut te retourner le cerveau.
Je ne sais pas pour vous, mais moi je suis un peu trop sensible…
J’ai l’air de faire la gueule et d’en avoir rien à foutre de tout, mais un rien peut me foutre en l’air.
Je suis comme un flipper (pas le dauphin), par moment je tilte.
Mon cerveau et mon corps se prennent une décharge d’un coup.
Et j’ai des envies de meurtre et moselle.
Comme si quelqu’un s’amusait avec une télécommande, à me trigger en cachette.
Ahaha je sais, ça vous rappelle cette bd coquine.
Donc tout ça fait sans doute de moi un être plein de contradictions.
C’est pas ma femme qui vous contredira.
Car à la fois je suis très calme, avec beaucoup de recul sur la vie.
Et en même temps je suis capable en un instant, de devenir dingue, en entendant un bruit non identifié dans ma chambre le soir.
Je suis fou à temps partiel.
Mais je sais que je ne suis pas le seul.
Est-ce que cela me rend moins seul ?
Je ne crois pas pour autant.
Parfois, c’est le fait de te croire différent des autres, qui te rend seul.
Au final on est tous pareil, ou tous complètement différents.
Mais je suis pas certain qu’il y ait une catégorie de gens spéciaux, genre les surdoués hypersensibles multipotentiels zébrés.
Chaque personne est unique (surtout Paul), et il y un peu de tout le monde dans chaque personne.
On est bien avancé du coup, et ma Pépite du jour a pris du plomb dans l’aile.
Je vais devoir rebondir, et partir dans une nouvelle direction.
Mais en ce moment précis, mon oreille est restée bloquée sur un sifflement lointain non identifié.
Une sorte de bruit de théière proche de l’ébullition, mais qui n’y arrive jamais.
A moins que fe foit un acouphène.
Dans tous les cas il va bien falloir que j’accouffe de quelque chose.
Parfois le processus créa-tif nous fait prendre des feuveux sur la langue.
Je meuble, ce qui est bien commode, en attendant de trouver un sens.
J’utilise le mécanisme d’auto-completion de mon cerveau.
Comme votre smartphone qui termine les phrases à votre insu, ce qui est du coup insu-portable (je me m’auto mets 10/10 à cette blague créée en live).
Je sais pas vous, mais je me suis amusé les dernières lignes, et j’en ai oublié le sifflement.
Ce qui veux peut-être dire une chose : quand on fait quelque chose qui nous stimule, on oublie notre hypersensibilité.
C’est donc Henry Ford qui avait tout compris, dans la vie tout est une question de Focus.
Si tu mets ton attention au bon endroit, tu arrêtes de te faire attraper.
Henry (que je ne vous présente pas), il avait aussi dit un truc pas con : “Il y a des gens qui disent qu'ils peuvent, d'autres qu'ils ne peuvent pas. En général, ils ont tous raison.”
Ce qui fait écho à cet épisode de podcast que j’ai fait récemment, sur les disques qui tournent en boucle dans notre Juke Box interne.
En parlant d’Henry-re, on a tous pleuré la semaine dernière !
Et oui c’est dur, on a tous perdu un Friends.
C’est tellement triste de voir que Matthew Perry, après nous avoir fait tellement rire.
Ça me touche de lire qu’il a bataillé toute sa vie avec l’addiction.
Surtout quand tu vois que sa diction nous a apporté tellement de réconfort et de joie.
Je ne sais pas vous, mais je passe encore des heures sur Youtube à regarder des passages de Friends.
On ne s’en lasse jamais.
Il faut dire qu’on a tous un peu de Chandler Bing en nous.
L’humour est notre moyen de déclarer notre amour à la vie.
Et d’assumer nos émotions, qui ne demandent qu’à tourner.
Plutôt que de se retrouver bloquées dans nos petits corps.
Bref, repose en paix notre Friend. Tu seras toujours dans notre coeur. Et merci pour tout !
Le sifflement est revenu, j’ai perdu mon fil d’Ariane, ça fait le bruit d’une fusée.
Soudainement, une sensation bizarre me traverse.
Je me sens tout bizarre, je sens l’odeur de la mort dans la pièce.
Cette odeur que vous découvrez pour la première fois, lorsque vous vous approchez du cercueil de votre grand-mère, déguisée en figurine du musée Grévin.
Cette mort à Venise, qui se cache derrière toutes nos peurs.
Derrière la peur de perdre, derrière la peur d’être ridicule, derrière la peur d’être malade.
Cette mort que l’on doit apprendre à accepter, pour commencer à vivre.
Je ne sais pas pourquoi je me retrouve à parler de la mort??
Et pourquoi j’ai écrit cinq fois le mot mort dans les 4 dernières phrases.
C’est pas vraiment mon domaine la mort, je suis plutôt coach de vie.
Peut-être que c’est mieux les regrets que les re-morts.
Je pense subitement à tous les gens qui aident d’autres gens à mourir en paix.
Les coachs de mort du coup.
C’est vraiment admirable.
Et c’est le coaching ultime : créer une qualité de présence et de silence pour laisser la place à l’autre.
C’est savoir se taire et écouter le silence.
Les meilleurs coachs sont capables de faire ça de temps en temps, quand leur égo n’a pas envie de voler la vedette au silence.
En y pensant, je me dis qu’on devrait surtout apprendre à vivre en paix.
D’ailleurs, ce n’est pas par hasard, si c’est la rue la plus chère du Monopoly.
Mais c’est malheureusement pas en accumulant des maisons ou des hôtels que l’on trouvera cette paix.
J’ai coaché beaucoup de stars qui ont accumulé des fortunes.
Qui ont gagné tous les trophées.
Trophées, trop fait, pas assez être, donc trop vides.
Alors posons-nous la question ensemble.
Est-ce que je me sens en paix ?
Et non pas est-ce que mon pet sent !
(Ceci n’est pas une contrepèterie.)
Oui posons-nous la question, là maintenant, est-ce que je suis en paix ?
Ou une question encore plus précise : où est-ce que je ressens de la paix ?
Il faut savoir (d’après les sages), que cette paix est toujours là.
Parfois elle se cache derrière nos tourments, nos histoires, derrière toutes ces sensations d’hypersensible.
Comme le ciel bleu qui est toujours là, caché derrière les nuages.
Désolé, mais je vais devoir mettre cette Pépite en pause.
C’est dommage car je me régalais, à faire des jeux de maux en passant mes plaies.
Mais c’est pour la bonne cause : j’ai rdv pour aller manger des huîtres avec mon pote.
En attendant que je me fasse le plateau, je vous offre un petit cadeau: une session de 30 minutes de respiration guidée (à faire chez soi au calme).
Vous m’en direz des nouvelles, je penserai à vous, vous allez vous ouvrir comme des huîtres.
3 heures plus tard.
Joli plateau non ?
C’était divin.
Tout cela accompagné d’un Moscow Mule sans alcool (depuis 15 mois).
Nickel mais sans Miguel.
Sur le chemin du retour, je trépignais à l’idée de continuer cette Pépite.
A part faire des blagues, j’avais un autre message à faire passer.
Je reviens sur mon point du début qui a failli faire annuler ma Pépite (le fait que nous sommes tous un peu pareils ou complètement différents, et que c’est la nouvelle mode de vouloir se mettre dans la case du surdoué trop sensible).
Je crois quand même, que certaines personnes (dont je fais partie) ressentent certaines choses avec plus d’intensité sur l’échelle de Richter.
Certains diront que c’est parce qu’ils se regardent trop le nombril.
Ce qui est sans doute un peu vrai.
Mais quand même, l’hyperesthésie des sens est réelle, difficilement explicable par celui qui la vit, et difficilement compréhensible par celui qui la subit.
Mais c’est pas ça mon point.
Mon point c’est que (on dirait une discussion de mec bourré à 4h du mat qui veut absolument faire passer son point).
Mon point c’est qu’il y a quelque chose à aller explorer derrière l’hypersensibilité.
Quelque chose de pas très agréable.
Ce quelque chose c’est…
….nos traumatismes cachés.
J’en avais parlé dans une de mes premières Pépites.
De ma petite expérience (chez moi et chez mes clients), on est d’autant plus hypersensible sur certaines choses, que nos traumas ne sont pas réglés dans notre cerveau.
Si le bruit, l’odeur, la vue ou le geste rappelle à votre cerveau un évènement traumatique, alors cela va démultiplier la sensation.
C’est le big bang de l’hypersensibilité : personne avec un terrain hypersensible multiplié par facteur traumatique = feu d’artifice.
Pour les hypersensibles dans la salle, posez-vous cette question : quel est le truc qui me fait régulièrement partir en cacahuète ?
Et ensuite je vous encourage à explorer ce qu’il peut y avoir derrière.
Si vous avez clairement quelque chose en tête, et si vous n’avez fait aucun travail dessus, alors c’est peut-être le bon moment.
Vous avez des thérapies rapides qui sont extrêmement efficaces pour ce genre de situations : l’EMDR, l’hypnose, l’EFT, les techniques comme NERTI etc.
Ou pour les plus téméraires vous pouvez faire Vipassana et passer 10 jours à observer les sensations dans votre corps de haut en bas et de bas en haut.
Si cette Pépite résonne en vous, vous pouvez m’écrire, j’essaierai de vous guider vers le bon endroit.
Voilà pour aujourd’hui, prenez soin de vous et des autres.
Eteignez votre télévision, coupez les réseaux sociaux et mettez votre attention sur ce qui vous fait du bien (la méthode Ford Focus).
A très vite,
From Lisbon 🇵🇹 with Love ❤️,
Romain
Je te remercie pour le lien vers le film Vivant dont je n'avais pas entendu parler...je fais partie de ces gens qui souhaitent accompagner les autres à "mourir bien"...bientôt en formation!