Nous sommes le 14 juillet 2024.
L’anniversaire de la prise de la Bastille.
Ca me rappelle un mauvais jeu de mots.
Et mes heures de gloire au tournoi intergalactique de tennis de Vic-sur-Cère, le village natal de feu mon papa (dans le Cantal).
L’été 1999 (entre mes 2 années de prépa HEC), j’ai passé mes vacances avec des copains dans cet endroit reculé de la France.
Je garde des souvenirs incroyables de ces vacances.
Notamment un moment très précis, qui n’a rien de fou en soi, mais qui est resté gravé dans ma mémoire.
Entre 2 matchs de tennis, je faisais la sieste dans l’ancienne chambre de ma grand-mère, dans la maison familiale (qui n’avait aucun charme, à part le charme d’être notre maison).
La fenêtre grande ouverte.
Il faisait beau, grand soleil, ciel bleu à l’infini.
A l’époque, je me souviens, j’étais très anxieux et angoissé.
C’était la norme dans mon corps, de ressentir ce mal-être 24h sur 24.
L’espace de cette sieste éternelle, je me suis senti profondément bien, en paix, en connexion avec la nature.
Chaque courant d’air chaud qui rentrait dans la chambre, venait caresser mon demi-sommeil, c’était délicieux.
J’ai ressenti un soulagement immense.
Je n’avais plus besoin de rien.
Vous avez déjà vécu ce genre de moment ?
Une vraie renaissance.
Depuis toujours j’ai toujours aimé toujours renaitre.
Et aider les autres à renaître et accoucher d’eux-mêmes.
On peut renaître de plusieurs façons.
On renaiît en changeant ce qui n’est pas aligné avec notre coeur.
On renaiît aussi en arrêtant de vouloir tout changer.
En étant en paix avec ce qui est.
C’est d’ailleurs les limites de la quête du chercheur d’or.
Initialement tu cherches pour progresser, pour t’épanouir, pour trouver du sens.
Le fameux développement personnel.
Mais c’est aussi le fait de chercher, toujours un truc de plus, tout le temps, qui bloque l’épanouissement immédiat.
La présence.
D’ailleurs qui a dit qu’on devait tout le temps progresser ?
Pourquoi ne pas se foutre la paix comme dirait l’autre.
Ah je sais pas, je crois quand même que y’a un petit truc au fond de nous, qui a soif de ça.
Nous sommes des êtres en évolution permanente.
C’est un élan (pas l’animal).
En parlant d’élan, je vous laisse découvrir le travail incroyable de mon neveu Jérémie Villet, un vrai aventurier des neiges.
Je ne suis pas certain que ce soit un élan sur la photo ?
Laissons maintenant l’élan s’exprimer, et revenons à nos moutons.
Aujourd’hui je vais faire renaitre ma newsletter de Pépites.
Après l’élan et les moutons, ce sera le phoenix (pas la maison).
Je n’ai rien écrit depuis le 26 janvier 2024.
Pourquoi ?
Je n’avais rien à écrire qui me semblait spontané.
Pas d’élan.
Mais 6 mois plus tard.
I’m back et voici le menu de cette Pépite estivale :
Au temps tic : peut-on vraiment tout se dire ?
Les cerises du mal : l’art d’écouter pleinement.
Détecteur d’injonctions : quand “il faut” ou “je dois”, et bien c’est pas bon signe.
Victoire en tournoi : mes enseignements du moment.
What’s next : être juste maintenant.
Au temps tic
J’ai toujours eu ce fantasme, de vivre une vie dans laquelle on pourrait tout se dire.
Sans filtre.
Je dois avouer, qu’en tant qu’introverti notoire, je suis très mal à l’aise dans les discussions de soirée.
Le fameux chit chat.
Je suis nul, je ne sais pas faire et ça se voit direct.
Je suis mal à l’aise et je rends les gens mal à l’aise, et je suis mal à l’aise de les rendre mal à l’aise.
En revanche, j’aime avoir des “vraies” discussions.
Je crois que je suis plus à l’aise de parler des sujets de fond.
Les sujets qui mettent parfois les gens mal à l’aise.
Certains diront que je suis bizarre (c’est pas ma femme qui vous contredira).
J’ai toujours eu ce désir aussi, de faire une newsletter sans filtre.
Que mes écrits ne soit pas une manipulation pour vendre mes talents de coach.
Mais une vraie lettre authentique.
J’aime croire que je peux être cette personne qui dit les choses.
Je suis sans doute dans un personnage de superhéros de la vie sans masque.
Mais je vois vite la limite de mon fantasme.
Exprimer tout ce qui te traverse, toutes les pensées ou idées…
Tout dire sans filtre de la conscience, n’aurait aucun sens.
Aucun, car ce serait élever au rang de souverain absolu, mon cher et tendre mental.
Cette petite voix dans la tête, qui raconte bien ce qu’elle veut.
Cette petite ingrate qui juge tout ce qu’elle voit.
Qui se croit souvent intelligente et au dessus des autres.
Qui peut aussi mépriser à la moindre incartade.
Alors qu’elle ne se rend pas compte, qu’elle n’a aucune intelligence propre.
Qu’elle ne décide de rien par elle-même.
Qu’elle n’a aucun libre arbitre.
Qu’elle est complètement conditionnée.
Le fruit d’une mentalisation depuis la naissance (et bien avant…).
Cette voix qui parfois prend le contrôle de notre vie et notre identité.
Mais qui n’est pas nous.
NDLR : Si tu cherches encore qui tu es, petit indice, tu n’es certainement pas pas la voix dans ta tête.
Est-ce que tu ne serais pas plutôt la conscience qui voit la voix (du verbe voir la voix) ?
Allez je vais (essayer) de créer cette newsletter depuis cet espace, n’en déplaise à ma petite voix.
(Mais non relax tu ne sers pas à rien petite voix, juste excuse-moi de ne pas prendre pour argent comptant tout ce que tu racontes).
Les cerises du mal
Il est 18h30 un soir de semaine, un de mes clients m’envoie un whatsapp et me demande si je suis disponible pour me débriefer d’un meeting important.
Je viens de terminer mes coachings de la journée, je lui dis ok et on s’appelle dans la foulée.
Pendant qu’il me raconte son rdv, je suis allé dans la cuisine, pour attraper un bol de cerises.
J’écoute son récit en me délectant de chaque cerise.
Au bout de quelques minutes, il me dit “Romain c’est quoi ce bruit affreux que tu fais?”
Je le sens très irrité d’un coup (hypersensible au bruit comme moi).
“Désolé, je mange des cerises”.
Et là il me dit tacotac en mode missile “tu passes ton temps à nous expliquer qu’il faut être présent et 100% focus sur son interlocuteur et là tu fais autre chose en même temps…”
Oups. Touché. Tacle à la régulière.
J’ai perdu le ballon et j’ai les jambes coupées.
J’ai envie de me justifier (le call n’était pas prévu etc etc).
Mais au fond je sais qu’il a raison.
Alors je me tais et je ravale ma fierté (et mes cerises).
Ca n’a l’air de rien comme ça, de manger des cerises, mais c’est clairement une dispersion.
Merci pour le rappel !
C’est vrai que c’est tellement plus agréable d’écouter pleinement une personne, plutôt que de faire autre chose en même temps (même une micro chose).
Agréable pour soi et surtout pour l’autre.
Et comme l’autre c’est soi de toute façon :)
Je vous encourage vraiment à essayer.
Que ce soit avec vos collègues, enfants, partenaire, chien, chat.
Donnez leur 100% de votre attention.
Détecteur d’injonctions
En ce moment je coache un chef d’une très très grande entreprise (une des 40 plus grandes de France).
(PAUSE - Je m’observe en écrivant cette phrase et je me demande : pourquoi j’ai toujours besoin d’écrire ce genre de phrases. De rappeler à mes lecteurs que j’ai des clients. Une petite pointe d’insécurité peut-être ?)
Pendant nos sessions on parle de différents sujets, notamment de sujets personnels.
Et plusieurs fois je l’ai écouté me dire “il faut que… je dois…”.
Quand je suis pleinement concentré (et pas un con décentré qui mange des cerises) et que j’entends ce genre de phrases, tout de suite ça sonne faux.
La probabilité de réussir ou ne serait-ce que de faire une chose qui commence par “il faut” ou “je dois” = 3% (Source : Insee pas).
Un “dois” coupe faim.
C’est comme si “je devais” écrire cette newsletter.
Dès que tu dois, il n’y pas ou plus d’élan (tiens le revoilà).
Peut-être qu’il faut arrêter de se faire chier (excuse my french) à vouloir faire des trucs qui nous font chier (again).
Je sais, j’ai commencé ma phrase par “il faut”, c’était pour voir si tu suivais.
Donc dès qu’on est passé en mode injonction, j’aime bien poser la question :
“est-ce que tu as vraiment envie de le faire?”
ou “comment ce serait si tu avais envie de le faire ?”
ou “qu'est-ce qu’il faudrait pour que tu aies envie de le faire?”.
Solo Retreat
Je viens de passer 2 semaines seul à Lisbonne.
Sans femme, ni enfants.
Ma femme était au Japon avec une copine en train de grimper le mont Fuji, et mes enfants avec leurs cousins chez ma belle-mère (merci à elle, si elle me lit).
Qu’est-ce que j’ai fait pendant ces 2 semaines ?
Rien de spécial.
J’ai travaillé, le plus possible, pour pouvoir faire un vrai break estival ensuite.
J’ai joué au padel, le plus possible, parce que je ne vais pas jouer pendant mon break estival.
J’ai aussi pris du temps pour ne rien faire.
Pour me vider l’esprit.
Pour être rien.
Ça fait beaucoup de bien d’être rien.
De lâcher toutes nos croyances, pensées, sensations, émotions, compulsions.
De les observer danser entre elles.
Sans rentrer dans la danse.
Juste observer calmement, sans jugement.
Depuis cet espace où tout est paisible.
Pas besoin de vous faire 2 semaines de solo retreat pour cela.
Juste amusez-vous à observer tout ce qui traverse votre espace aérien.
Sans jamais répondre à l’appel des sirènes.
Sans se dire c’est bien ou c’est mal.
Juste observer.
Est-ce que vous êtes capable de mettre un petit espace entre vous et votre mental ?
Essayez une minute, ça détend.
Ça peut tendre aussi, en voyant “ah j’y arrive pas, de quoi il me parle etc”.
Lâchez cette pensée, elle n’est pas utile.
Comme beaucoup de pensées d’ailleurs.
Cela me fait penser à cette phrase de feu Bruce Lee
Empty your mind. Be formless, shapeless like water my friend.
Merci Bruce.
Il faut panser nos pensées.
Ah non revoilà le “il faut”.
La victoire intérieure
J’ai profité de ma Solo Retreat pour participer à 2 tournois de padel pendant les weekends.
Le 1er tournoi, j’ai fait 2 heures de route, pour jouer contre des champions de 18 ans au 1er tour. (Top40 Portugal)
Résultat : défaite 6-2 6-0.
Ça pique !
Mais quand même plein de bonnes choses pendant ce match :
Je suis resté positif de A à Z, j’ai encouragé mon partenaire, j’ai fait de mon mieux, j’ai accepté de ne pas être dans un bon jour et de ne pas avoir de réussite, j’ai fait le chemin du retour en souriant, en me disant que c’était drôle, qu’il fallait vraiment être passionné pour se faire 4h de voiture pour 50 minutes de fessée.
Ce qui est le cas.
J’en suis sorti touché, mais pas découragé.
Allez, on repart s’entraîner.
Le 2e tournoi scénario légèrement différent.
J’y vais sans attente de résultat, conscient que je peux re-perdre au 1er tour.
Je vous la fait courte mais à la surprise générale, on a gagné le tournoi avec mon partenaire Ricardo.
Je ne sais pas pourquoi on a l’air tout petit sur la photo ???
Sûrement la fatigue.
La première chose qui me vient après cette victoire, c’est de me poser la question : “est-ce que je suis plus heureux parce que j’ai gagné ?”
Je vois bien que mon égo en a pour son argent, c’est certain.
Je m’observe en train de recevoir les messages de félicitations sur Instagram.
C’est agréable, c’est certain (x2).
Surtout quand tu gagnes en finale contre des joueurs qui te prenaient de haut.
Pour l’anecdote, je m’étais entrainé plusieurs fois avec l’un d’entre eux.
Et il ne se cachait pas de me montrer, que je n’avais pas ma place dans cet entrainement.
Donc oui ça fait plaisir à l’égo, de gagner 2/6 6/4 6/4 et de le voir se foutre sur la gueule avec son partenaire.
Mais est-ce que je suis plus heureux pour autant ?
Une fois passée la décharge de dopamine, on se rend bien compte à notre petite échelle de ce que voulait dire ce bon vieux Jim Carrey:
“I think everybody should get rich and famous and do everything they ever dreamed of, so they can see that it's not the answer.”
Ce qui compte le plus pour moi c’est la chance d’avoir vécu tous ces matchs, tous ces points, toutes ces émotions.
Voici un petit condensé des enseignements (quasi) spirituels que je tire de ce tournoi :
Soutien inconditionnel. Le padel est un sport qui se joue à 2 contre 2. Quand tu fais vraiment équipe avec ton partenaire c’est une expérience très intense. L’engagement mutuel, c’est de se soutenir et s’encourager peu importe la tournure que cela prend. Je suis content et fier de moi / nous car on a réussi à le faire tout le tournoi. Même après avoir raté des choses inratables. Et ça c’est une vraie victoire pour l’humanité.
L’importance d’avoir un plan et de s’y tenir. J’ai tendance à rentrer dans un match un peu à l’instinct et à improviser. Mais le padel est une partie d’échec et chaque contexte (adversaires, vent, soleil, terrain, public) est différent. Avec Ricardo, on décidait en amont de chaque match d’un plan de jeu (exemple : ne lober que sur un des 2 joueurs, et jouer dans les pieds de l’autre). Et pendant tout le match on s’y tenait. Parfois notre égo tentait des choses hors-plan et on se le disait immédiatement. “Stick to the plan partner”.
Mettre de l’énergie. On parle de padel mais le padel c’est la vie. La qualité d’un coup, d’une action dépend à 100% de l’énergie que l’on propose. Et c’est souvent trop facile (surtout à mon âge contre les petits jeunes), d’engager avec peu d’intensité physique, de présence dans le corps, d’intention. C’est pareil quand tu fais un meeting client. Tout part de ton énergie.
Feedbacks mutuels. Quand tu fonctionnes en équipe, tu peux voir des choses chez l’autre et vice-versa. On avait posé ce cadre ensemble, de se donner ces feedbacks en live. Pour se donner une chance d’ajuster le tir dans le feu de l’action. Ricardo me partagera entre deux points, que j’ai tendance à reculer à la volée sur certaines balles. Et moi je lui ferai remarquer que sur certains smashs il met trop d’effet à la balle, elle prend le vent et reste courte. On accueillera tous les deux ces suggestions, et cela aura un impact immédiat sur notre performance. C’est pareil en entreprise, le feedback est une pierre précieuse mais il a besoin d’être cadré et sollicité / autorisé. Sinon c’est pris comme un reproche et ça enfonce plus que ça n’élève.
Les su-sucres du mental. Tous ceux ou celles qui font un peu de compétition savent à quel point un match peut être stressant. Beaucoup de choses qui se mélangent. Le jeu intérieur est d’arriver à rester calme et concentré. Mais très souvent notre mental va nous offrir des petits biscuits empoisonnés. Des petites phrases dont il a seul le secret, des pensées parasites pires que des puces de lit. Le match dans le match, c’est de rester vigilant et de ne pas tomber dans le piège d’accepter le su-sucre. Encore une fois, on est pas obligé d’écouter toutes les histoires que nous raconte cette petite voix.
Jouer pour gagner. Les Jeux Olympiques vont commencer. L’esprit du Baron flotte dans l’air. Oui c’est super de participer, merci pour cette citation que je ne citerai pas. Mais arrêtons de se mentir, et assumons. Si on est ici c’est pour gagner. Pas pour couper les oranges ou sucrer les fraises. Mais parfois, notamment quand j’affronte des plus forts (sur le papier), je suis trop passif. Un truc en moi ne s’autorise pas à aller chercher la gagne. Je me suis vu plusieurs fois dans le tournoi en mode touriste. Et me je suis challengé en me disant : “tiens Romain qu’est-ce qui se passe si vraiment tu jouais pour gagner ?” Effet immédiat.
Décalage horaire. Quand on s’implique dans un sport (ou dans n’importe quel sujet dans la vie), on passe beaucoup d’heures à s’entrainer. Et assez vite on voit des progrès de notre entrainement pendant notre entrainement. Mais cela met plus de temps à se retrouver en compétition. C’est un peu comme dans le couple, on peut avoir compris des choses à l’entrainement (en lisant des livres, en parlant avec sa moitié), mais on y arrive pas encore dans la vraie vie (et on part en sucette à la moindre remarque). Tout cela pour dire que le changement ne se fait pas en une nuit. Alors soyons patient et indulgent vis à vis de nous-mêmes (et de nos partenaires).
Le bouton Reset. La chance que j’ai de faire un sport à quasi haut niveau, c’est que je peux pratiquer ce que je transmets à mes clients. Je comprends de quoi me parle mon client, parce que je le vis moi-même à mon échelle. Une pratique pendant un match va être d’appuyer sur “Reset” après chaque point. En finale j’ai fait quelques coups gagnants assez exceptionnels pour mon niveau. Tout de suite après je me suis appliqué pour reset, detach, let go. Pour commencer le point d’après sans euphorie, neutre et présent. Évidement cela marche aussi après un coup de merde. Et encore une fois, je parle de padel, mais ça s’applique partout.
RESET, DETACH, LET GO
What is next?
Next pour moi, c’est 3 semaines de vacances en famille dans le Vercors.
Le berceau de la résistance.
Le poumon de la France.
Je vais retrouver mes copains les ânes.
Pendant ces vacances, mon objectif est de ne pas avoir d’objectif.
De ne pas essayer d’accomplir quoi que ce soit.
De ne pas faire des choses en attente d’obtenir quoi que ce soit.
Juste de profiter pleinement de l’instant.
Sans un NEXT.
Juste un NOW.
J’ai bien travaillé, donc je vais pouvoir couper 3 semaines.
Je vais poser mon téléphone dans un coin.
Ça va pas être facile pour mon addiction, mais j’en ai besoin et surtout envie.
Cela fait plusieurs fois que je me dis ça et que j’échoue.
Mais là j’en ai vraiment envie.
Pas de “il faut” ou “je dois”.
Juste notre ami l’élan, mais avec les ânes.
Sur cette touche finale je vous laisse profiter de votre été.
Je vous écris à la rentrée.
Bonnes vacances,
Romain
PS : si cette vous a plu, laissez un ❤️ (en dessous) ça fait du bien à mon égo.
Je confirme, ce n'est pas un élan mais un Renne sur cette magnifique photo
Cette news m'avait manqué merci pour la reprise une édition bien complète avant les vacances !