Bienvenue sur ma newsletter “Les Pépites de Romain”. Je m’appelle Romain Bastide, je suis coach mental de champions. Entre deux coachings, je vous partage mes réflexions 💡 et mes dernières trouvailles…
Salut les chercheurs d’or.
J’espère que vous avez passé un bel été.
Je suis présentement dans l’avion (pas un jet privé mais un jet facile), je rentre d’un mariage en Corse.
Et plutôt que de culpabiliser (à raison) pour mon empreinte carbone du week-end, j’en profite pour écrire cette Pépite de rentrée.
Au programme de cette Pépite :
Bilan après 2 années sans une goutte d’alcool
Mes meilleurs tips pour être plus performant au boulot
Je vous raconte plusieurs coachings en cours (projet US Open, coaching équipe Private Equity, coaching de coach, graines de champion, programme pilote de Well Being pour une grosse boite).
Cet été j’ai passé le cap des 2 ans sans une goutte d’alcool.
Au bout de 10 mois j’avais écrit cette Pépite.
Au bout d’un an j’avais pondu ce Top10 sur Linkedin :
Et comme dans la vie tout n’est pas noir ou blanc, j’avais aussi listé les points négatifs.
Alors quel est l’update au bout de 2 ans ?
Les 10 points positifs comme négatifs restent d’actualité.
La seule différence est que j’y pense moins, comme une ex très lointaine.
On est le 31 août et je ne suis pas épuisé du traditionnel marathon estival d’apéros.
C’est pour moi une vraie victoire.
En discutant, je me rends compte que je ne suis pas le seul dans cette démarche.
Certains sont en chemin (plusieurs mois sans alcool), et d’autres s’apprêtent à prendre la route.
Mais ils ne le font pas encore, car ils sont pour l’instant pris dans la routine.
Ils attendent le bon moment.
La réalité est que le plus dur, ce n’est pas de ne pas reboire, mais c’est de commencer à ne pas boire (compliqué cette phrase mais je la garde quand même).
Le plus compliqué, c’est de franchir le pas des premiers jours.
La fameux pied dans la porte (ou au cul).
De trouver la date de départ et de s’y tenir.
Ensuite tu te sens vite tellement mieux, qu’il devient facile de ne plus boire.
Et en général, le truc fou, c’est que tu rebois au bout de quelques semaines, un peu malgré toi.
Non pas parce que tu en as vraiment envie, mais juste parce que c’est « normal » de boire.
C’est validé socialement de faire des detox, des dry january, des CDD sans alcools.
Mais d’arrêter complètement, wtf ? C’est que pour les alcooliques.
La vérité, c’est qu’on a tellement peur de devenir chiant.
De ne plus avoir aucune personnalité, sans substance.
Une personnalité sans substance, tiens j’aime bien cette phrase.
Avec 2 ans de recul, j’ai presque envie de dire que j’étais alcoolique sans le savoir.
Pourtant je buvais « comme tout le monde ».
Certes je ne buvais pas un verre de blanc à 8h du matin au troquet du coin.
Certes je ne me collais pas des tartes à chaque diner.
Oui je buvais comme tout le monde.
Mais je crois que j’étais (ou que je suis) alcoolique pour plusieurs raisons :
Le vin, l’apéro, la bière avaient complètement pris en otage mon mental.
C’est très subtile et difficile à admettre mais j’y pensais beaucoup trop. On pourrait dire que le vin est une passion et c’est vrai.
J’ai adoré toutes les heures passées à chiner des pépites aux 4 coins de la Bourgogne.
J’ai adoré toutes les discussions enivrées autour d’un grand vin et le privilège ému de déguster certains flacons.
Le vin est aussi un moyen de connecter, surtout pour un introverti comme moi. Cela crée des liens facilement entre amateurs.
Le vin c’est aussi la culture, la tradition, le terroir, des histoires de vignerons. Le vin c’est même le sang du christ :)
Bref le vin est important. Mais il était devenu plus important que moi. Quand tu bois une première gorgée. Tu en as envie d’une deuxième, surtout si le vin est bon. Et puis d’une troisième. Et cela peut continuer sans fin, surtout quand tu tiens bien l’alcool.
Le lendemain tu passes ta journée à ramer. Et j’en avais marre de devoir courir derrière ma forme. De commencer mes journées à découvert.
Maintenant que je suis complètement sevré, je pourrais très bien me dire qu’il est temps de reprendre.
Pas comme avant, mais avec une approche différente.
Comme par exemple ne plus jamais boire à la maison. Juste boire pour les grandes occasions. Ou alors ne boire qu’un ou deux verres.
Devenir raisonnable.
Garder ma liberté et boire un petit verre par ci par là sans me prendre la tête.
Mais voilà je suis honnête avec moi-même et je ne m’en sens pas capable. J’ai peur que cela reparte comme en 40. Je me sens fragile.
J’ai parfois encore du mal à m’amuser sans boire.
C’est dur à accepter mais c’est vrai. Le fait de ne pas boire comme tout le monde, parfois je me sens chiant, déconnecté, en marge. Et c’est pas facile. Donc le simple fait de ne pas être complètement libre et joyeux sans quelque chose ou quelqu’un est bien le signe d’une certaine dépendance.
C’est Spiderman qui se confiait sur son arrêt de l’alcool en disant : “'I felt enslaved to alcohol”. Son témoignage est proche du mien.
Les « vrais » alcooliques doivent se dire que je n’ai pas le droit de dire ça (que je suis alcoolique).
Les personnes qui boivent “comme tout le monde” doivent se dire que j’exagère.
Et ceux qui ont la chance de savoir boire avec modération (la plupart des gens?) et sans se prendre la tête, et bien ils ont de chance.
Voilà, je profite comme d’habitude des pouvoirs thérapeutique de l’écriture, pour vous raconter sans filtre ce que je ressens.
Je l’ai déjà dit plusieurs fois, mais je pense que tout le monde devrait avoir une newsletter.
Un espace de partage authentique (pas le bullshit de séduction des réseaux sociaux).
Parce que je sens au fond de moi, que la vrai ivresse, c’est de pouvoir connecter à l’autre.
C’est ce que l’on recherche quand on boit, fume ou se drogue.
On cherche à lever nos masques pour goûter à nos vérités respectives.
A nos vérités complexes, contradictoires et pas toujours sexy.
On se sent plus proche de soi et des autres.
On sort de l’illusion de la séparation pour ne faire plus qu’un.
Ma newsletter c’est ma manière à moi de prendre l’apéro avec vous.
A la votre chers lecteurs et lectrices !
J’en profite pour vous dire que si vous me lisez, cela fait toujours plaisir de recevoir un petit mot en réponse.
De ne pas être en train de jouer au tennis tout seul contre le mur.
Mais d’avoir un partenaire dans cet échange.
On m’a posé la question pendant le déjeuner du mariage : « hey le coach, c’est quoi tes meilleurs tips pour être plus performant au boulot ? »
Je pensais être en civil avec François, et je me suis retrouvé à faire une TED talk entre le plat et le dessert.
La première chose qui m’est venue c’est le mot « ESPACE ».
Un peu comme quand on jouait au jeu de réussir à placer des mots improbables dans une copie de partiel, je suis parti en impro avec mon ESPACE.
Je crois que pour être plus performant dans son job, on doit apprendre à mettre des espaces.
Typiquement au lieu de répondre en mode pilote automatique, on peut hacker notre système interne.
Juste en glissant des micro espaces.
Exemple 1 : tu reçois un message d’un collaborateur.
Le message est rempli d’imprécisions, ça te « trigger ».
Et bien au lieu justement de pull the trigger en mode duel instantané, et bien tu vas attendre.
Tu vas arrêter de réagir. Pour mettre un peu de conscience. Pour remettre ton compteur à 0. Et ne pas foncer dans le piège.
Grâce à cet espace tu passes de la réaction inconsciente à l’action consciente. Et tes collègues me remercient.
Exemple 2 : tu as une journée avec 10 meetings back to back.
Tu fermes un Zoom à 15h02 pour rouvrir un Teams à 15h03 et tu t’excuses pour le léger retard.
Cet enchainement, c’est comme si Enzo dans le Grand Bleu ne remontait pas à la surface entre 2 plongées.
Il n’y a pas d’air, pas d’oxygène. Tu enchaines comme une machine.
Résultat, ton énergie n’est pas bonne, ton niveau de présence et de connection à l’autre n’est pas bon, et surtout tu ne prends aucun plaisir.
Tu subis ton job. Et c’est épuisant et pas vraiment efficace.
Alors pour être plus performant et passer de « faire le job » à « exceller et adorer son job », je t’encourage à glisser des micros pauses entre chaque meeting.
Tu vas me dire mais 15h02 je suis déjà en retard ! C’est vrai. Et c’est pour cela que j’encourage mes clients à mettre des pauses forcées entre les meetings.
Idéalement 15 min de pause.
Une manière simple de mettre cela en place, c’est de ne plus faire que des meetings de 45 minutes. Et (pour les geeks) de créer une règle dans son agenda de 15 min de break forcé. Testé et approuvé.
Exemple 3 : tu animes ton morning meeting et tu passes en revue tous les sujets.
Tu dois faire vite. Le temps de tes collaborateurs est précieux. Clac clac clac.
Hey doucement, take your time !
Je t’encourage à faire des micro pauses quand tu parles. Aérer ton discours. Laisser le temps à ton audience de respirer.
D’intégrer les points.
Le silence est une forme de leadership incroyable.
C’est une respiration entre 2 services en quart de finale de Roland Garros.
Chaque fois que tu crées un petit silence, une pause, une respiration, ton cerveau fait un micro reset.
Tu cultives un espace de flow.
Je me suis rendu compte il y a quelques années que la qualité d’un coup dans n’importe quel sport de balle, ne se joue pas pendant le coup.
Mais avant le coup.
En fonction de l’état dans lequel on est avant le coup.
Pour faire (ou être) un bon coup , de manière fluide, rien de tel que du calme et du silence avant d’appuyer sur la gâchette.
Notre cerveau va fonctionner de manière optimale, dans l’instant présent et accéder à la boite magique de notre potentiel.
Une personne autour de table qui écoutait ma Ted Talk improvisée, a rebondi en disant « mais cela demande de bien se connaitre ».
Exactement, si tu veux devenir plus performant, cela passe par mieux se connaitre.
Et aussi de bien connaitre les lois universelles (comment fonctionne le vivant).
Revenons à ce déjeuner de Mariage.
Une de mes voisines me racontait une histoire que j’ai souvent entendu : « Tous mes amis me disent que je devrais être coach et que j’ai un don pour aider les gens… »
Je l’écoute pendant 5 minutes et effectivement, elle a l’air d’avoir « what it takes ».
Mais très vite elle m’explique qu’elle n’aurait aucune légitimité à se lancer.
Et à se faire payer pour ça.
Je souris intérieurement.
C’est marrant de voir comme on est très fort pour se raconter des histoires.
Une histoire qui forcément est ou devient vraie, surtout si tu y crois très fort.
Elle m’a demandé mon avis, et je lui ai dit que le seul obstacle que je voyais pour se lancer…
Et bien vous avez compris, c’est elle, et rien d’autre.
Si seulement on donnait moins de crédit aux histoires de notre mental, pour écouter l’élan irrationnel de notre coeur.
Le coeur a ses raisons que la raison ne connait pas (Balaise Blaise!).
Et si ce n’était pas ça la vraie histoire de notre vie.
Se lancer même si on n’est pas sur.
Juste parce qu’on le sent.
Et parce que la vie nous montre à pleins d’endroits qu’on est fait pour ça.
Pour terminer cette Pépite de rentrée je vous partage des projets sur lesquels je bosse en ce moment.
Le projet US Open
Avant l’été j’ai reçu un appel de Florence.
Florence est une championne de golf “à la retraite”.
Elle a gagné 6 fois sur le tour européen, 1 fois sur le LPGA et même fait la Solheim Cup (la crème de la crème européenne).
Florence est belge et ne connait pas la pression.
Flow-rence a décidé un matin tout tranquille et serein, de se lancer du haut de ses 55 ans un nouveau défi : partir à la conquête de l’US OPEN senior dans 1 an.
On a tout de suite accroché avec Florence, et on va faire équipe pendant 12 mois.
Je vais l’aider à réaliser son défi, et je suis presque plus excité qu’elle.
Ensemble on va tout remettre à plat et créer le système qui lui ressemble.
En optimisant tout ce qui peut être optimisé.
Mais en gardant toujours un ingrédient principal : la joie et le plaisir de jouer.
Florence ne s’est pas construite en 1 an (j’adore cette blague j’avoue).
Elle a tout d’une femme inspirante et veut montrer que l’âge est juste un chiffre.
Let’s go Florence !
La course contre la montre
Depuis plusieurs mois je bosse sur un projet secret pour une grande marque de montre.
J’y connais rien aux montres.
Pour vous dire, j’ai même refusé d’en avoir une en cadeau de mariage
J’ai préféré me faire offrir des grands crus de la DRC.
Donc oui, depuis plusieurs semaine, je bosse avec les membres du Codir de cet horloger.
L’objectif de notre collaboration : créer le best program ever de well-being pour leurs milliers d’employés.
Un programme ambitieux, en ligne avec l’ADN de la boite, testé et approuvé par les big boss.
Un programme qui soit le fruit d’une co-construction entre employés, management et myself.
Un programme qui ne propose pas de manière dogmatique LA solution bien-être et performance.
Mais plutôt une boite à outils dans laquelle chaque employé pourra piocher à sa guise.
Des outils qui soient concrets, et applicables facilement.
Affaire à suivre.
Oh Captain my Captain
Depuis le début de l’année j’ai accepté une mission périlleuse.
J’accompagne toute l’équipe de Cap10, un jeune fond de Private Equity.
Fabrice a réussi à monter une équipe de galactiques qui peut gagner la League des Champions.
Mon rôle dans tout ça ?
Mettre de l’huile dans les rouages.
Je parle régulièrement à tous les membres de l’équipe pour m’assurer que tout est fluide. Ce qui est pas toujours évident avec des profils aussi ambitieux et talentueux.
Cela pourrait facilement tourner en guerre d’égos, mais ce n’est pas du tout ce que je ressens.
Je suis allé à Londres (enfin pas loin) pour leur séminaire, c’était intense. Surtout la partie de foot où tout le monde sans exception a participé. Tu peux observer le niveau de passion et commitment de chaque personne. Ça lâche rien !
Et ça me rappelle à quel point j’adore accompagner des gens passionnés. Des gens qui sont animés. Et ce peu importe le domaine.
Quand on est tous ensemble, je galère parfois à comprendre certains accents. Ça me rappelle mes années londoniennes quand j’allais au pub avec les collègues. Au bout d’une pinte je ne comprenais strictement plus rien à ce qu’ils racontaient.
Coach de Coach de Coach de Coach
J’ai toujours pensé que le coaching de coach était une belle arnaque.
Et le moyen à la méthode Ponzi de vendre quelque chose que tu n’as jamais réussi à vendre par toi-même.
En gros tu deviens coach de coach, quand tu n’arrives pas à trouver de « vrais » clients.
En faisant croire aux petits nouveaux baby coachs, que tu vas les aider à gagner des fortunes en coachant.
Tout ça en travaillant 1/4 d’heure par jour.
Je hais les coachs de coach.
Comme dirait Michel.
Et pourtant, oui cela m’est arrivé plusieurs fois d’accepter de coacher un ou une coach.
On va dire 1 par an.
Un chouchou. Une pépite qui veut grandir plus vite (petit frère).
Et je dois avouer que j’adore ça.
C’est sans doute plus du mentoring que du coaching, mais c’est vraiment riche de voir la personne décoller.
Depuis plusieurs mois, je bosse avec Fabien, et on se marre bien tous les deux.
Il est top et j’apprends autant à son contact que vice versa 2.
C’est d’ailleurs ça pour moi le signe d’un vrai bon coaching : quand j’apprends autant (voire plus) que je ne transmets.
Si vous avez lu jusqu’ici, bravo, vous avez survécu à mes élucubrations ! À bientôt pour la prochaine dose.
Prenez soin de vous,
From Lisbon 🇵🇹 with Love ❤️,
Vous aimez ma Newsletter et voulez me rendre service ?
Voici 3 moyens simples de le faire :
Commenter rapidement ce post Linkedin
Laisser un ❤️ juste en dessous
Partage cette Newsletter à un ami en quête de pépites
Si vous débarquez en cours de route, vous avez accès à toutes mes Pépites dans le Coffre Fort.
Et pour ceux ou celle qui veulent se faire un checkup de rentrée, le lien vers mon programme Upgrade©.
c'est fou ce que j'apprends sur moi en lisant ce que tu dis sur toi.
mille mercis
On est sûrement tous addict à quelque chose...certaines addictions sont plus ou moins socialement classes. Du moment où on ressens qu'on a besoin de quelque chose (café, sucre, réseaux sociaux, la petite bière du soir pour décompresser), de mon point de vue, cette relation est à interroger.
J'aime bien l'idée de l'espace au sein même des réunions. Je vais essayer de m'en souvenir dès demain pour une réunion pour laquelle je me suis un peu mise la pression 😉