Bienvenue sur ma newsletter “Les Pépites de Romain”. Je m’appelle Romain Bastide, je suis coach mental de champions. Entre deux coachings, je vous partage mes réflexions 💡 et mes dernières trouvailles…
Salut les chercheurs d’or.
J’ai reçu de nombreux retours suite à ma Pépite sans alcool. Je suis content de voir que mes questionnements sont aussi un peu les vôtres.
Pour ceux ou celles qui nous rejoignent en cours de route voici les Pépites préférées des français :
🤯 #2 Ces instants où tout bascule - je vous confie les traumatismes de ma jeunesse (chute de falaise, parties intimes en danger…) et vous propose une méthode simple et efficace pour se remettre à l’endroit.
🧠 #3 Voyage Hypnotique - je vous fais découvrir le monde de l’hypnose : mon apprentissage, comment ça marche, à quoi ça sert, comment apprendre et une expérience hypnotique de 10 minutes à tester chez soi.
🎾 #7 Jeu, set et match - En immersion pendant un tournoi de tennis ATP, je vous partage mes pépites pour gagner votre prochain match de Grand Chelem ou pour réussir votre prochain meeting au bureau.
🥶 #13 Pas de cul - je vous raconte mon épopée dans le froid extrême lors de ma certification Wim Hof en Pologne. J’ai perdu un morceau de fesse mais j’ai appris beaucoup de choses sur moi.
⛏ #14 Au fond tu trou - je vous confie mon passage à vide, ma traversée du désert, ma crise existentielle. Pas facile de se découvrir autant, et j’espère que ça vous parlera.
⚠️ #18 Les arnaques du développement personnel - comment ne pas (trop) tomber dans le panneau et garder sa lucidité.
🤝 #26 : L'art du coaching - 10 questions de coach pour les coachs ou les coachés.
Allez c'est l’été et j’espère que vous êtes en pleine forme ?
Moi je continue à slalomer entre les apéros et je m’en sors plutôt bien.
Je me faisais cette réflexion récemment : quand on était enfant, les étés duraient 4 ans.
Le temps paraissait infini.
Mais maintenant le temps passe à toute vitesse.
Le temps s’est accéléré, c’est un truc de fou.
Tu es à peine sur l’A6 le coffre plein, direction le sud, que tu te retrouves 10 min plus tard en plein mois de novembre, il est 15h30 et il fait déjà nuit.
Alors cet été on va faire de notre mieux pour être dans le présent.
Et pour ralentir ce temps psychologique.
Vous avez envie de faire quoi vous cet été ? Dans vos heures perdues sur votre transat.
Moi cet été j’ai envie d’écrire.
D’écrire sans agenda.
D’écrire ce qui vient.
Cela me rappelle cet exercice incroyable, que j’ai fait pendant une année entière.
Les Morning Pages de Julia Cameron.
Une sacrée pépite ça, si vous ne connaissez pas !
C’est à la base un exercice pour libérer sa créativité, mais c’est surtout une auto-thérapie.
C’est simple, tous les matins ton job c’est de remplir à la main 3 rectos de feuilles A4 (un recto verso et un verso).
Tu écris tout ce qui te passe par la tête.
Même si ça n’a aucun sens.
Même si c’est négatif.
Tu écris tu écris, jusqu’à avoir rempli les 3 pages.
Tu vas au bout des 3 pages même si tu as mal au poignet, et que tu as envie de tout éclater.
Puis tu les ranges dans un classeur et tu n’y touches plus.
Et tu recommences le lendemain.
Cet exercice est une vraie purge de l’esprit.
Cela permet de se défouler, de dire les choses qui fâchent, de se confronter à ses compulsions.
Jusqu’à en avoir marre de gémir, et là vient la lumière et on se sent mieux, libéré, créatif.
Donc je disais cet été j’ai envie d’écrire.
Alors c’est parti.
Je vais vous confier un secret.
Quand je suis avec des gens.
J’ai mon cerveau qui mouline en permanence.
Non pas pour essayer de comprendre les mystères cachés de l’univers.
Non pas pour juger ou critiquer les autres.
Moi mon cerveau est 24h/24 en train de chercher des jeux de mots.
Voilà ce que fait mon cerveau.
J’adore faire rire et surprendre.
Mais mon problème, c’est que ça ne colle pas vraiment avec mon personnage.
J’ai pas de bol, mais apparemment je fais tout le temps la gueule.
Moi j’ai l’impression de sourire, mais il parait que je fais tout le temps la gueule.
Je crois qu’on a pas tous la même position de gueule au repos.
Moi la mienne par défaut, elle est fermée, elle boude.
Quand on fait des photos de groupe, je dois redoubler d’effort pour avoir l’air de sourire.
Pourtant je souris à l’intérieur.
Ma femme c’est l’inverse.
Même quand elle fait la gueule, elle sourit.
Même en dormant, elle sourit.
Oui donc j’adore faire rire mais ma gueule fait la gueule.
J’adore aussi faire des discours.
Un qui a bien fait rire, c’était à l’enterrement de mon père.
J’ai eu le droit de faire un discours à l’église.
Au moins personne ne m’a fait la remarque que j’avais une tête d’enterrement.
J’ai retrouvé mon discours d’enterrement, je vous partage un passage pour le fun :
Oui je suis conscient que d’habitude c’est plutôt pour les mariages qu’on fait un discours en essayant d’être drôle. Normalement en étant un peu saoul ce qui n’aide pas pour l’élocution.
Chez les Bastides on aime bien se cacher derrière l’humour, on est assez bons pour ça. Il parait que c’est un moyen de défense pour ne pas paraître vulnérable et ne pas trop montrer ses émotions.
D’ailleurs, je me demandais ce matin, si dans un enterrement il y avait un équivalent du bouquet de la mariée ?
Vous savez le bouquet que lance la mariée et la personne célibataire qui le rattrape est la prochaine sur la liste à se marier.
Donc genre le bouquet du défunt ?
Tu le balances en arrière et la personne encore en vie qui l’attrape c’est la prochaine sur la liste ????
Vous avez peut-être malheureusement déjà vécu cela, mais quand vous perdez quelqu’un de proche, direct vous recevez des tonnes de messages d’amour.
D’un coup tout le monde vous aime et tout le monde s’aime.
La mort ça rapproche c’est dingue !
Mais bon c’est pas hyper viable comme business model.
En tous cas c’est assez drôle de voir les différents messages que l’on reçoit…
Tu as les experts en deuil, ceux ou celles qui ont déjà perdu un parent. Le message est parfait.
Tu as les éternels maladroits, ils ne savent pas quoi écrire, mais c’est touchant.
Tu as ceux qui ne parlent que d’eux et t’expliquent la vie après la mort.
Tu as ceux qui sont complètement bloqués. Ya rien qui peut sortir. Silence radio.
Bref tu reçois des tonnes de messages.
Et le jour de l’enterrement c’est un peu surprise surprise.
Qui sera là ? Qui aura fait le déplacement ?
« Oh mais arrête t’es venu, oh mais fallait pas, mais si, mais non, mais si… »
Pourquoi je parlais de ça ?
Ah oui l’humour, les discours tout ça.
J’en avais fait un aussi à mon mariage.
J’avais fait un fake Power Point bien moisi.
Faudrait que je le retrouve.
Bougez pas je cherche dans mes archives.
(…)
Bon je ne l’ai pas retrouvé, ma femme a du le jeter. Pas grave.
J’ai retrouvé cette photo en revanche…
A l’accouchement, c’était moins brillant.
J’aurais bien voulu faire un discours, mais je me suis fait sortir de la salle.
3e enfant pourtant, je commençais à être rodé.
On avait RDV pour la césarienne.
Avant de retrouver ma femme au bloc, je passe 1h en salle d’attente pendant qu’on la « prépare ».
Je suis déjà dans mon match.
Je donne tout.
Tous les exercices de préparation mentale, de respiration et de visualisation y passent.
Il faut savoir que je déteste les hôpitaux, c’est pas mon truc.
J’ai à mon actif un palmarès d’évanouissements assez impressionnant pour les prises de sang.
Donc je double la dose de préparation.
Je dois être à bloc pour aller au bloc.
Et oui on aura bientôt un new kid on the bloc !
On vient me chercher « Monsieur Bastide vous êtes prêt? »
Je me lève et j’ai la sensation d’arriver dans le couloir de la mort alors que c’est celui de la vie.
Je regarde mes pieds.
Puis je lève les yeux et je vois par erreur une dame allongée avec le ventre orange.
Ah c’est ma femme ok,
Ah on rentre ici ok.
Euh « ça va mon amour tu te sens bien ? »
Je m’assois de l’autre côté du théâtre des opérations.
Y’a juste la tête de ma femme qui dépasse.
Je parle avec une tête.
Ma femme a l’air tranquille.
Moi je suis border line.
Ca me rappelle quand j’étais ado, on avait été à une soirée chez les copains de ma soeur.
Pour faire le beau j’avais bu des culs secs de Tequila.
On est dans la voiture du retour, je suis à l’arrière avec 2 potes de ma soeur.
Et d’un coup ça monte, une envie de vomir incontrôlable.
Je résiste à la première vague (sans confinement).
Mais la 2e vague arrive et je sais qu’elle va m’être fatale.
Et je suis coincé à l’arrière de la voiture.
Une idée de génie en mode survie me vient.
Je mets la tête dans mon pull et je vomis toutes mes tripes.
Discrètement en me disant que ça passerait inaperçu.
Pas vraiment…
Revenons à la salle d’accouchement.
Ca se bouscule au portillon.
Et là j’entend des bruits de machine genre perceuse pour ouvrir le ventre.
Et une odeur magique qui monte à mes narines.
Je ne suis pas bien du tout.
Et le coup de massue arrive quand je fais l’erreur de voir la scène dans un reflet de miroir.
Et mon adorable petite fille sortir du ventre de sa mère.
C’est un peu près à ce moment là que j’entends « on a un problème, on est en train de perdre le père ».
L’anesthésiste va me conduire vers la sortie, juste avant que je m’évanouisse.
Je passerai la prochaine demi-heure dans une salle avec 3 infirmières qui m’aideront à reprendre mes esprits.
Donc oui pour le discours de bienvenue à ma fille c’est raté.
C’est ça la charge mentale des papas, ça commence dès l’accouchement !
Cette Pépite n’a ni queue ni tête, c’est vrai mais c’est les vacances alors on s’en fout.
Tout ça pour dire que depuis longtemps je flirte avec les mots.
Je passe mes journées à écouter les maux des gens mais je rêve de mots.
Mon rêve ce serait d’avoir le job de Laurent Baffie, quand il était dans les émissions de Thierry Ardisson.
Tu as moins d’une demi-seconde pour trouver la meilleure blague possible.
J’ai bien pensé faire du standup mais c’est un peu trop mécanique pour moi.
J’aime le live, la spontanéité, le challenge, l’improvisation de la vie.
C’est aussi pour ça que j’écris cette newsletter.
C’est surtout pour m’amuser.
J’avais commencé aussi à écrire des phrases, des jeux de mots à plusieurs sens.
Je vous en partage quelques unes.
On rumine sans cesse parce que la vie est vache.
Elle est pas incroyable mais j’aime bien.
L’ego est un jeu d’enfant.
Rien à ajouter, on passe tellement de temps à se faire avoir par notre égo.
Bientôt l’eau ne coulera plus de source.
Je sais pas vous mais ça me stresse un peu l’idée d’être à court d’eau (encore un jeu de mots sans faire exprès).
C’est plus facile d’avoir raison que d’accepter d’avoir tort.
C’est pas drôle mais c’est vrai non ?
Un chien qui a des regrets remord.
Cette phrase n’a aucun sens j’avoue.
Sur la route, il ne faut pas oublier de faire le plein de sens.
Une bonne blague sans plomb.
Quand tu es toi, tu es à l’abri.
Celle là je l’aime bien. Pour ceux qui ont pas compris toi → toit → abri. Ok je sais on a pas le droit d’expliquer ses blagues.
Si on est tout le temps maintenant, alors on est tout le temps à l’heure.
Il est toujours bon de se rappeler que la seule chose qui existe c’est maintenant.
Voilà sur ce, je vous souhaite un bel été.
J’espère que vous trouverez vous aussi un truc à faire pour vous amuser pendant les vacances.
Et qui sait, ce truc peut faire des petits et vous amener quelque part.
Et sur un malentendu devenir autre chose.
Pour un jour faire complètement partie de votre vie.
On ne sait pas ce qu’on ne sait pas…
C’est ça aussi la vie de chercheurs d’or, on explore !
J'attends vos réactions, vos commentaires, vos suggestions vous pouvez m'écrire sur Instagram ou sur Linkedin ou juste en répondant à cet email. J’adore vous lire.
Prenez soin de vous et n'hésitez pas à partager cette Newsletter autour de vous.
From Lisbon 🇵🇹 with Love ❤️,